
Plus de quatre ans après le décès brutal de Federico Martín Aramburú, le procès des individus mis en cause se tiendra au cours du premier semestre 2026 devant la cour d’assises de Paris.
Ce mardi 23 septembre, la chambre de l’instruction a confirmé le renvoi de Loïk Le Priol pour assassinat, ainsi que celui de Romain Bouvier pour tentative d’assassinat, et de Lyson Rochemir pour complicité.
Une affaire marquée par une préméditation établie
Depuis la fin de l’enquête, les débats juridiques portaient sur la qualification exacte des faits. La qualification d’assassinat avec préméditation a été accueillie favorablement par les proches de l’ex-joueur de l’USAP. « En retenant le meurtre avec préméditation, la famille de la partie civile, celle de Martín Aramburú et de son ami Shaun Hegarty, vont pouvoir attendre sereinement le procès », a indiqué Me Yann Le Bras, avocat des proches, repris par Le Parisien.
Les circonstances de l’affaire
Le 19 mars 2022, l’ancien international argentin âgé de 42 ans séjournait à Paris pour assister à un match du Tournoi des 6 Nations. Aux premières heures du jour, il retrouvait son ami Shaun Hegarty dans un bar situé sur le boulevard Saint-Germain.
Après une dispute avec Loïk Le Priol et Romain Bouvier, tous deux anciens rugbymen également, ils avaient quitté les lieux. Cependant, les deux militants d’extrême droite les avaient rattrapés dans la rue et avaient tiré deux coups de feu, touchant mortellement Aramburú avant de s’enfuir.
Des arrestations spectaculaires
Ancien membre du commando marine et affilié au groupe d’extrême droite Groupe union défense (GUD), dissous en 2024, Loïk Le Priol a été arrêté quelques jours plus tard en Hongrie, alors qu’il s’apprêtait à partir pour l’Ukraine.
Son complice présumé, Romain Bouvier, a été quant à lui interpellé dans la Sarthe.
Ce procès très attendu par la famille et les proches de Federico Martín Aramburú devrait permettre d’éclaircir les circonstances exactes de ce drame ayant profondément touché le monde du rugby et au-delà.







