
Ce samedi, le LOU Rugby a décroché une victoire importante à domicile face au Stade-Français Paris lors de la troisième journée du Top 14, s’imposant sur le score de 42 à 37.
Les Rhodaniens ont vécu une fin de rencontre particulièrement tendue, avec un retour mené par les Parisiens en toute fin de match.
Cette fin de partie a surtout été marquée par une désorganisation notable du côté lyonnais, liée aux sorties sur blessure de Théo Millet et Monty Ioane.
Ces forfaits ont contraint le staff du LOU à réorganiser complètement l’arrière-garde.
Pour faire face à cette situation, Ethan Dumortier a été repositionné de l’aile vers le centre, tandis que Gabin Lorre, qui évoluait à l’arrière, a pris place sur une aile. Baptiste Couilloud, habituellement demi de mêlée, s’est lui aussi retrouvé sur une aile.
Enfin, c’est Martin Méliande qui a terminé la partie au poste de 15.
Dans une interview accordée à Midi Olympique, Ethan Dumortier revient sur cette conclusion de match mouvementée. Extrait :
« Face au Stade français, nous avons terminé la rencontre dans une configuration particulière, à la suite des sorties de Théo Millet puis de Monty Ioane. J’ai dû monter au centre, alors que Gabin Lorre et Baptiste Couilloud sont passés sur les ailes et Martin Méliande à l’arrière…
C’était assez expérimental mais ce genre de situation « imprévue » fait partie de la stratégie du 6-2. Dans ces moments-là, sur le terrain, on espère toujours que ça va tenir la route… Nous y avions de toute façon été préparés : dans la semaine, on échange toujours sur les options possibles et quelles peuvent être les rotations.
De base, on savait que Gabin pouvait couvrir l’aile tandis que Martin pouvait entrer aussi bien à l’ouverture qu’à l’arrière. En ce qui me concerne, je reste un centre de formation. Quant à « Titou » (Baptiste Couilloud), on sait qu’il a le talent pour couvrir n’importe quel poste. Il avait d’ailleurs déjà été invité à entrer à plusieurs reprises au poste d’ailier ces dernières saisons.
Bien sûr que lorsqu’on est dans ce genre de configuration, c’est difficile d’avoir des automatismes mais ce n’est pas ce que l’on nous demande. Là, il s’agissait juste de s’accrocher et de jouer au rugby. On connaît tous ce sport, il n’y a rien à inventer. Il faut simplement essayer de s’adapter et de bien communiquer pour pallier le manque de repères. En ce qui nous concerne, sur ce match, ça s’est plutôt bien passé. »







