
La mise en garde financière n’aura finalement été que passagère.
Le jeudi 25 septembre, le Biarritz Olympique a encaissé les 945 000 euros correspondant à la première tranche de la garantie de 2,7 millions d’euros apportée par l’investisseur Pierre-Édouard Stérin.
La veille, Sud-Ouest avait indiqué que ce versement tardait à arriver, dix jours après la date limite fixée. Cette information avait été confirmée par l’Autorité de régulation du rugby (A2R), qui surveillait de près le dossier, alors que le club basque avait déjà été pénalisé de trois points en Pro D2 pour des difficultés financières.
Le retard pris dans le règlement n’entraînera finalement aucune sanction. Reste à honorer les deux prochaines échéances prévues en décembre, puis au printemps (avril/mai).
Malgré ce soulagement, la prudence reste de mise. Comme chaque année à cette période, l’A2R va procéder à l’examen des comptes annuels des clubs professionnels, arrêtés au 30 juin.
Les commissaires aux comptes vont veiller à la cohérence budgétaire et vérifier que le BO, comme les autres formations, ne présente pas de défaillances majeures.
Après cette nouvelle inquiétude, les supporters biarrots peuvent respirer.
Ce versement attendu assure la pérennité immédiate du club, mais la situation financière du BO sera suivie avec vigilance tout au long de la saison.







