
Le Stade Français s’engage dans un projet ambitieux, comme l’a révélé Midi Olympique ce vendredi.
Le club parisien viserait l’ailier australien Mark Nawaqanitawase, déjà sélectionné à 11 reprises avec les Wallabies, actuellement actif en rugby à XIII chez les Sydney Roosters. Cette initiative s’avère risquée, compte tenu d’un contexte loin d’être simple.
Connu du public lors de la Coupe du monde 2023 en France, puis aux Jeux Olympiques de Paris avec la sélection australienne à 7, Nawaqanitawase avait entamé en 2024 un nouveau chapitre en NRL, en quittant les Waratahs pour les Roosters. Toutefois, le joueur de 1,91 m et 100 kg a d’ores et déjà déclaré son souhait de retourner au rugby à XV à la fin de la saison 2026.
Cette éventualité suscite un vif intérêt des grands clubs. L’Australian Rugby Union souhaite conserver cette pépite pour organiser la Coupe du monde 2027 sur le sol australien et envisage un plan pour le retenir. Le joueur a reconnu que « c’est une Coupe du monde à la maison, c’est forcément un objectif ». Un point majeur pour les dirigeants australiens basés à Canberra.
Cependant, Nawaqanitawase a aussi laissé entendre qu’un départ vers l’Europe pourrait être une option viable, notamment grâce à l’assouplissement de la loi Giteau qui lui permettrait de continuer à représenter les Wallabies tout en jouant à l’étranger. C’est sur ce terrain que le Stade Français a décidé de se positionner.
Depuis environ deux mois, le club de la capitale multiplie les contacts avec l’entourage du joueur et montre une volonté forte de le faire basculer vers le Top 14.
La question financière demeure néanmoins un obstacle. Actuellement, la masse salariale du Stade Français est proche du plafond autorisé par le salary cap. Toutefois, plusieurs départs prévus à partir de la saison prochaine devraient libérer de l’espace, permettant au club d’envisager sérieusement ce recrutement majeur.
Attirer un profil tel que Mark Nawaqanitawase représenterait un véritable coup d’éclat pour les Soldats roses. Pourtant, avec la pression exercée par la fédération australienne et l’intérêt grandissant d’autres clubs étrangers, cette négociation s’annonce très disputée.
À suivre de près…







