
Samedi après-midi, Clermont a subi une défaite sur le terrain du Racing 92, lors de la 4e journée du Top 14, s’inclinant sur le score de 43-31.
À la fin du match, interrogé par La Montagne, le manager clermontois Christophe Urios a exprimé son mécontentement.
Il revient sur les raisons qui expliquent ce revers.
D’après lui, ses joueurs peinent à tirer des leçons de leurs erreurs précédentes, reproduisant sans cesse les mêmes fautes.
À lire ci-dessous :
« Il y a plein de choses qui nous coûtent cher aujourd’hui. En première mi-temps, on a été absent sur les « un contre un » défensifs, à l’image du premier essai (de Tuisova, inscrit au bout de 4 minutes, NDLR). Je n’ai pas trouvé qu’on était bien rentré dans le match. Après, on est extrêmement généreux. On ne peut pas continuer comme ça, donner deux, trois, quatre essais aux mecs sans rien faire. Ce n’est pas possible. On avait remis l’église au centre du village contre Pau, finalement, on revient un peu en arrière.
On savait que c’est une équipe qui essaie de t’écraser physiquement et on a été faibles dans nos un-contre-un défensifs en première mi-temps. On le savait qu’ils joueraient beaucoup autour de Josua Tuisova.
Quand tu fais des efforts pour revenir, prendre un essai comme ça (sur le coup d’envoi suivant le premier essai de Raka après une réception cochonnée par Fainga’a), c’est chiant. Il faut qu’on arrête d’être généreux comme ça. On est trop approximatifs sur plein de trucs. En première période, on perd cinq ballons dans les rucks. À La Rochelle, on en perd huit. C’est ce qui arrive quand on tourne autour des mecs sur les rucks.
Tu ne peux pas gagner des matchs, ramener des points quand tu donnes autant de choses. Il faut qu’on arrête de donner des essais faciles aux mecs. Ce n’est pas la première fois. Cela avait déjà été le cas face à Toulouse, à La Rochelle et là, on continue à le faire. Ce qui me gêne, c’est qu’on n’apprend pas. En première mi-temps, on perd cinq ballons sur des rucks. On l’a dit aux joueurs toute la semaine. On avait fait pareil à La Rochelle où on en avait perdu huit. C’est un match décevant. »
Concernant la décision de remplacer Sowakula à la pause, Christophe Urios a répondu sans détour :
« Quand je coache à la mi-temps, c’est que les gars ne sont pas bons, pas assez bons. »







