
Le Castres Olympique a traversé une soirée difficile ce samedi à Ernest-Wallon, face à un Stade Toulousain impérial.
Les Tarnais ont été largement dominés sur tous les plans (12-59), s’effondrant tant physiquement que mentalement face à l’intensité imposée par leurs adversaires.
Au terme du match, Xavier Sadourny n’a pas tenté de masquer la réalité et a admis la nette supériorité des Rouge et Noir.
Il s’est exprimé auprès de La Dépêche :
« Jusqu’à la pause, on est dans le match. Ensuite, on a trop subi, et perdu trop de collisions. Et quand tu perds des collisions contre Toulouse, idem pour les un contre un, c’est très difficile d’arrêter cette équipe. On a payé le prix fort. (…) On a fait une bonne entame mais après, on est rapidement sorti du match, du fait de ces un contre un perdus. »
Les tentatives des deux joueurs toulousains, Cramont en fin de première mi-temps, puis Théo Ntamack juste après la reprise, ont scellé le sort de la rencontre.
« On n’a pas assez de ballons. On a fait que défendre en seconde période. (…) Ça reste un sport de combat, de contacts, et dès que tu es dominé dans ce domaine, c’est difficile contre n’importe qui, et encore plus contre les Toulousains. Alors on a juste à s’incliner et leur dire bravo. »
Malgré un score encore raisonnablement serré à la pause (19-12), Castres a complètement craqué en deuxième période.
« Le constat que je peux livrer ce samedi soir, c’est qu’on a trop subi pour pouvoir espérer quoi que ce soit. (…) Le constat est qu’on a pris la foudre en seconde mi-temps. On n’a pas su réagir, pas su combattre, pas su rivaliser. À partir de là, tu n’existes pas. »
La défaillance ne saurait être imputée uniquement à la perte de Pierre Popelin, victime d’une blessure.
« Forcément, quand tu perds un ouvreur, oui. Mais on n’a pas eu assez de ballons. (…) Ce n’est pas dû à Pierre, qui a réalisé une très bonne entame. Après ces 20 premières minutes, on a trop subi. »
Pour finir, Sadourny a exprimé une certaine inquiétude concernant la problématique de l’effectif :
« En deux journées, on perd deux ouvreurs, soit un poste important. On va regarder comment on peut se réorganiser. »
Après cette sévère défaite, le Castres Olympique repart avec des doutes. Il devra impérativement relever la tête rapidement pour éviter de s’enfoncer davantage.







