
L’Union Bordeaux-Bègles traverse un début de saison en demi-teinte.
Les joueurs girondins peinent encore à lancer véritablement leur campagne 2025 / 2026.
Ils ont notamment subi deux lourdes défaites lors de leurs déplacements à Racing 92 et Stade Français Paris.
Dans une interview accordée à L’Équipe, l’ouvreur Matthieu Jalibert a fait part de sa grande déception. Extrait :
« Beaucoup de frustration et de déception. On travaille plutôt bien la semaine, sans relâchement, mais on n’arrive pas à tout mettre en place sur les matches à l’extérieur. Ce qui est un peu inquiétant, c’est ce manque d’engagement sur certaines périodes. À Paris, on a été pris quasiment dans tous les secteurs qui ne demandent aucun talent. C’est inadmissible. Une grosse remise en question est nécessaire. »
Il met également en lumière ce que le groupe bordelais doit ajuster pour retrouver des résultats à l’extérieur. Extrait :
« C’est plutôt mental. On doit comprendre que les équipes veulent nous faire la peau. Si on veut accrocher des points à l’extérieur, on doit se réveiller. Après le match de samedi, il y a un sentiment de honte par rapport aux gens qui nous supportent. On doit augmenter notre niveau d’effort et de sacrifice, redescendre sur terre et revenir à ce qui fait la base du rugby. »
Jalibert déplore aussi un effectif très touché par les blessures en ce début de saison. Extrait :
« Des mecs ont beaucoup joué la saison dernière. Et inconsciemment, après, le corps se relâche et se fragilise peut-être un peu plus. On le paye aujourd’hui. Quand tu enlèves ceux qui ont le plus de leadership sur l’équipe comme Max (Lucu) et Yoram (Moefana), il manque forcément quelque chose. Pareil pour le pack, avec l’absence de joueurs très durs physiquement. C’est problématique mais c’est le lot de tous les clubs. »
Enfin, il explique avoir pris un rôle plus important dans l’organisation de l’équipe afin de soutenir ses coéquipiers. Extrait :
« Depuis l’arrivée de Noel McNamara et de Yannick (Bru), j’ai pris un peu plus de poids dans le leadership technique et la façon dont on organise le jeu. Je prends davantage la parole lors des réunions, même si je dois parfois forcer ma nature. Ça me plaît mais je ne veux pas non plus surjouer ce rôle. Je suis plus un leader de terrain que de parole. »







