
Un événement inattendu secoue le FCG. Nicolas Nadau, responsable des trois-quarts grenoblois, a été suspendu à titre conservatoire par la direction du club ce mardi.
Il est attendu pour une audition vendredi matin, mais son départ paraît déjà quasiment acté, d’après les révélations de Midi Olympique.
Une mise en cause en pleine rencontre
Le problème remonte à samedi dernier, lors de la défaite de Grenoble à Brive (24-21). Exaspéré par la prise de temps excessive lors de la sortie de son pilier Johannes Jonker, en soins pour une blessure au visage, Nadau a tenu des propos virulents à l’encontre du médecin de terrain.
« Il faut lui dire, c’est une faute professionnelle là ! Mes cou**es putain »*, a-t-il lancé, des déclarations enregistrées par les micros de Canal+ et consignées par le médecin de match dans un rapport transmis à la LNR.
Face à la gravité de ces paroles, la direction du club n’a pas tardé à réagir en suspendant immédiatement l’entraîneur, qui sera entendu lors d’une réunion interne prévue en fin de semaine. Un départ dès les premières journées de la saison n’est pas à exclure.
Un contexte tendu avant la réception de Provence Rugby
Ce rebondissement survient à un moment délicat. Actuellement 6e de Pro D2 avec un bilan de trois succès en cinq rencontres, Grenoble réalise un début de saison convenable, mais garde en mémoire la lourde défaite face à Agen (38-20) et l’occasion ratée contre Brive, où les joueurs isérois dominaient malgré tout à douze minutes de la fin.
Ce vendredi, le FCG doit affronter Provence Rugby dans une atmosphère lourde, avec un encadrement technique fragilisé.
Le spectre d’un échec récurrent
Depuis trois saisons, Grenoble bute aux portes du Top 14, s’inclinant successivement face à Perpignan, Montpellier, Oyonnax, Vannes et Montauban lors des phases finales. Le club vise avec détermination la montée, mais cette controverse complique son ambition.
La direction va devoir rapidement prendre une décision : continuer l’aventure avec Nadau ou bien mettre un terme à un cycle qui a été marqué par trois finales de Pro D2.







