
Fred Quercy, capitaine de Montauban, continue de faire parler de lui, et son dernier coup d’éclat ne devrait pas être oublié de sitôt.
Suite à ses critiques très virulentes envers Fabien Galthié, sélectionneur du XV de France, le joueur est convoqué par la commission de discipline de la LNR le 8 octobre prochain.
Des propos qui avaient fait grand bruit dans le rugby tricolore
Dans une interview, le troisième ligne avait suscité la controverse en affirmant : « Il [Fabien Galthié] a été à la fois le meilleur entraîneur que j’ai eu, indiscutablement – et pourtant j’en ai eu des bons dans ma carrière – mais aussi la plus grande merde sur le plan humain. » Cette déclaration lui avait valu une suspension provisoire de sa licence par la Fédération française, suspension rapidement levée grâce à l’intervention de son avocat.
Une convocation qu’il accueille avec provocation
À l’annonce de sa convocation, Fred Quercy n’a pas choisi la retenue.
Il a annoncé la nouvelle via une story Instagram (ci-dessous), accompagnée en fond sonore par les Chœurs de l’Armée rouge, un des symboles les plus connus de l’URSS et de la Russie. Un geste audacieux, sans doute aussi un clin d’œil ironique aux paroles de Jean-Claude Maillard, président de Montauban, lors d’une interview sur RMC dimanche.
Jean-Claude Maillard avait défendu son joueur avec humour et philosophie. Extrait :
« Je n’arrive pas à penser que Fred sera durement sanctionné. (…) Ce n’est pas méchant et il s’est excusé auprès de moi. Il ne faut pas que notre rugby devienne petit à petit ce qu’on a connu dans notre ancienne URSS. Je ne pense pas que ce soit l’intention de la Fédération. Et puis qui est le plus coupable, Fred ou son président ? J’aurais peut-être dû lui payer trois jours de formation pour mieux communiquer… »
Un dossier à suivre de près
Cette affaire met en lumière les tensions persistantes entre franchise des joueurs et cadre établi dans le rugby français. Entre représailles disciplinaires, ironie et défense publique, Fred Quercy ainsi que le club de Montauban promettent de maintenir l’attention du monde du rugby jusqu’au 8 octobre, voire au-delà.








