
Ce mercredi 1er octobre 2025, World Rugby a dévoilé un ensemble de nouvelles recommandations visant à mieux encadrer la charge de travail des joueurs et joueuses à l’échelle mondiale.
Nomées Player Load Guidelines, ces règles ont pour but de minimiser les risques liés à une pratique intense du rugby, alors que le bien-être des athlètes est devenu un sujet central.
Ce dispositif prend en considération plusieurs facteurs, notamment la longueur des saisons, le nombre de matchs disputés, ainsi que l’intensité et le type d’entraînements effectués.
Cependant, l’organisation précise : là où des accords existent déjà entre fédérations, ligues et associations de joueurs, ce sont ces dispositifs qui continueront de s’appliquer.
Rugbypass propose une analyse détaillée de ces changements.
Au moins cinq semaines de récupération hors saison
Durant cette phase, les joueurs ne sont soumis à aucune obligation ni à aucune réunion collective. Ils peuvent toutefois suivre un programme individuel, mais en totale autonomie. L’objectif vise à garantir une récupération efficace tout en limitant les risques de blessures à la reprise.
Encadrement du nombre de matchs joués chaque saison
La première règle fixe un plafond à 30 matchs par saison. Au-delà de ce seuil, des ajustements personnalisés doivent être envisagés, avec notamment une semaine de repos obligatoire pour chaque rencontre additionnelle.
Par ailleurs, il est conseillé de ne pas dépasser six matchs consécutifs. Après cette série, un weekend sans compétition est requis.
Dans des cas exceptionnels, un septième match peut être envisagé, mais il devra impérativement être suivi d’une période de repos prolongée.
Une semaine sans contact après les fenêtres internationales
Pour limiter les effets de l’enchaînement exigeant entre les clubs et les équipes nationales, World Rugby impose que tout joueur ayant participé à au moins trois matchs consécutifs avec sa sélection bénéficie d’une semaine sans contact juste après ce cycle.
Concernant les Coupes du monde, la règle est encore plus stricte : chaque joueur doit observer une semaine complète de repos suivie d’une semaine sans contact à l’issue du tournoi.
Privilégier les périodes sans contact
L’organisation souligne également l’importance d’espacer les séances d’entraînement au contact.
Progressivement, un quota minimal de semaines sans contact sera instauré et renforcé, avec un accompagnement technologique (GPS, capteurs, protège-dents connectés) pour affiner ces recommandations.
Une évolution mesurée mais déterminante
Avec la publication de ce nouveau cadre, World Rugby envoie un message clair : la priorité doit être donnée à la protection des joueurs et la prolongation de leur carrière, au-delà des impératifs calendaires.
Si ces recommandations ne remplacent pas les accords locaux déjà existants, elles instaurent néanmoins un cadre global sans précédent. Cette avancée pourrait profondément modifier la manière dont est gérée la carrière des joueurs professionnels.







