À l’occasion du match entre Clermont et Montauban samedi 4 octobre au stade Michelin, la famille Rougerie sera une nouvelle fois au cœur de l’histoire.
Fils de l’icône auvergnate Aurélien Rougerie, Mathis évolue désormais avec les Espoirs de l’USM, mais garde un attachement fort pour son club formateur.
Formé dès l’âge de cinq ans à l’école de rugby de l’ASM, sacré champion de France junior avec Issoire l’an dernier, le jeune trois-quarts a rejoint cet été Montauban, où il a disputé son premier match officiel le week-end dernier contre Nevers.
Il explique avoir quitté Clermont en 2023. Extrait:
« J’ai commencé le rugby à l’âge de 5 ans, à l’école de rugby de l’ASM Clermont Auvergne. Cela fait 15 ans que je joue au rugby. Après Clermont, j’ai signé à Issoire et maintenant me voici à Montauban. »
« J’ai été séduit par le projet que l’on m’a présenté. Cela a été confirmé en voyant le nouveau centre de préparation au Ramiérou qui vient d’ouvrir. C’est tôt. J’ai fait le choix de venir et de quitter ma région natale », explique-t-il lors d’un entretien accordé à La Dépêche.
Fils d’une légende, Mathis n’a rien oublié des années passées à admirer son père. « J’allais très souvent voir mon père jouer avec ma famille et cela a été un vrai plaisir pour moi. »
À quelques heures d’un choc particulier pour lui, le jeune espoir montalbanais se projette sur ce rendez-vous au Michelin :
« Le stade Michelin n’est pas facile à aborder. Je dirais qu’il s’agit d’un vrai chaudron. Il faudra batailler, envoyer du combat et se donner sans retenue pour ne pas avoir de regrets. »
Selon lui, Clermont représente un défi physique de taille :
« Si vous me demandez mon avis, je dirai qu’il ne faudra pas être étonné par le combat que vont mettre les Clermontois sur cette rencontre. Clermont est une équipe très dense, encore plus cette année. Il faudra tenir sur les mauls et en mêlée pour exister. »
Pour autant, il estime que Montauban a sa carte à jouer :
« Cette montée a fait franchir un cap au club et à son histoire. Donc, il n’y a pas de raison pour que l’USM ne franchisse pas la marche qui lui permettra de se maintenir pour continuer l’aventure la saison prochaine dans l’élite du rugby français. »
S’il ne sera pas présent dans les tribunes samedi, l’ailier des Espoirs garde ses préférences :
« Je me trouverai sûrement sur le terrain de Bourg-en-Bresse avec les Espoirs de l’USM. Mais clairement, je supporterai Clermont pour qu’ils gagnent. »
