Après une présaison perturbée par une blessure au mollet, Jack Nowell retrouve le sourire.
L’ailier international anglais, aligné face à Perpignan le week-end dernier, se prépare désormais à défier Montpellier ce samedi (14 h 30), sur une pelouse où La Rochelle n’a encore jamais gagné en Top 14.
Interrogé via Sud-Ouest, le joueur n’a pas caché sa frustration de l’été :
« Mon mollet ? Il va bien. C’était un peu frustrant d’avoir subi un claquage pendant la présaison… je suis toujours impatient de jouer, d’être avec les gars ; je touche du bois mais j’ai surmonté ça, et ça m’a rendu encore plus impatient… »
Une blessure qui n’a pas été isolée au sein du groupe maritime.
« Nous étions plusieurs, oui, je pense que la présaison a mis nos corps à l’épreuve, elle a testé nos muscles. Nous, nous voulions repousser nos limites pour nous donner à fond et être bons cette année, meilleurs que l’année dernière. »
Sa reprise face à Perpignan ne l’a pas totalement satisfait :
« C’était mon premier match depuis mon retour et en tant qu’ailiers, nous avons besoin que l’équipe joue bien. Or, en tant qu’équipe, nous avons été frustrés par notre match parce que nous savons que nous sommes bons, que nous produisons de bonnes choses à l’entraînement. (…) Nous avons pris cinq points contre Perpignan, mais en même temps, nous pouvons être meilleurs collectivement. »
À l’heure d’aborder le déplacement à Montpellier, Nowell veut rester focalisé sur le collectif :
« Nous avons conscience que ce sera très difficile, tant Montpellier joue bien depuis la fin de la saison dernière. (…) Ce qui est important, c’est que nous voulons jouer au rugby. (…) Nous devons nous assurer que nous sommes soudés, que nous comprenons les besoins de chacun et que nous connaissons notre rôle. Si nous parvenons à jouer comme nous savons le faire, nous serons bons à Montpellier. »
Séduit par ses nouveaux coéquipiers, il loue l’apport de Nolann Le Garrec et Davit Niniashvili :
« Sa façon de jouer, de lire le jeu, son tempo, sa vitesse sont très excitants. En tant qu’ailier, pouvoir jouer avec lui, autour de lui, c’est parfait, c’est comme ça que j’aime jouer au rugby. (…) Mais il s’agit de rester simples, nous n’attendons pas trop d’eux tout de suite. »
À 31 ans, il se sent pourtant rajeuni :
« Je pense que j’ai environ 27 ans maintenant (rires), mon âge diminue. »
Quant au projet de ligue privée R360 ou aux contrats mirobolants évoqués, Nowell tranche avec humour :
« Pour être honnête, je ne me suis pas trop penché sur la question. (…) Pas encore (rires). Avant cela, la première chose à faire est de remporter le Top 14 avec mon équipe… Ces dernières années, mon seul objectif, ma seule préoccupation, c’est de me concentrer sur les trophées à gagner avec cette équipe. »
