
Le Stade-Toulousain perd peu. Alors forcément, quand c’est le cas, les supporters ont du mal à accepter la défaite.
Chose plus surprenante : l’ouvreur Romain Ntamack est piqué par le même symptôme que ses supporters.
Après chaque défaite Toulousaine, Romain Ntamack a tendance à pester et à occulter la prestation de l’adversaire.
Malheureusement, l’ouvreur international Français ne félicite jamais son adversaire du jour après une bataille bien disputée.
Ce dimanche soir contre Bayonne, Toulouse a été balayé par les Basques dans les dix dernières minutes de jeu.
Interrogé via La Dépêche à l’issue de la rencontre, Romain Ntamack a expliqué que le score ne reflétait pas la physionomie du match. Extrait:
« C’est dommage parce que le score est lourd et ne reflète pas l’investissement qui a été le nôtre tout le match. Les 10, 12 dernières minutes ont été compliquées et c’est malheureux parce qu’on était dans le match. C’est rageant, c’est rageant (il insiste), parce que cela ne reflète pas, encore une fois, l’investissement qui a été donné tout le match, toute la semaine par les mecs. On avait vraiment envie de faire quelque chose à Bayonne, on n’était pas loin. On craque sur deux, trois actions qui nous coûtent très cher à la fin. Il faut qu’on s’en serve pour les prochains matchs. C’est comme ça, c’est fait, il faut basculer. »
Il tente d’expliquer cette fin de match totalement manquée. Extrait:
« On n’a pas été assez tueurs. Je rate quelques points au pied qui coûtent cher à l’arrivée. Tout ça fait qu’on est derrière à la fin. Mais malgré tout, on avait le match en main. Je trouve qu’on avait fait le match qu’il fallait à l’extérieur. On n’a pas joué dans notre camp, on a mis la pression comme il fallait, mais encore une fois, un match dure 80 minutes. On n’en a joué que 65 ce soir et le score est lourd à la fin. C’est comme ça, il va falloir que ça nous serve pour la suite. »
Il refuse d’affirmer que la pénalité manquée par Thomas Ramos à la 66ème minute de jeu est le tournant du match. Extrait:
« Non, le tournant, c’est les points que je rate au pied, les touches qui sont perdues, plein de choses. Il faut que cela nous serve collectivement pour être plus tueurs, pour marquer plus de fois quand on en a l’occasion. On n’a pas enfoncé cette équipe bayonnaise quand on en a eu l’occasion, on l’a laissée dans le match et à l’arrivée, c’est elle qui est devant. »







