Le Stade Toulousain a offert un récital dimanche soir à Ernest-Wallon en écrasant Bordeaux-Bègles (56-13), signant ainsi sa quatrième victoire de la saison et rejoignant Pau et le Stade Français en tête du Top 14.
Huit essais inscrits, un bonus offensif dans la poche et une prestation collective de haut vol : les champions de France ont retrouvé tout leur éclat une semaine après leur déconvenue à Bayonne.
Mais au-delà du score, cette soirée avait une saveur particulière avec le retour tant attendu d’Ange Capuozzo.
Absent depuis quatre mois en raison d’une fracture tibia-péroné, l’international italien a renoué avec la compétition dans une ambiance électrique.
« C’était un moment que j’attendais avec impatience. Évidemment, ces périodes sont longues quand on est hors du groupe, mais ça fait plaisir de pouvoir regoûter au terrain », a confié l’arrière-ailier au micro de Canal+. « C’était aussi important que ce soit devant le public du Stade. C’était très difficile de pouvoir revenir, le groupe a déjà fait des choses durant ce début de saison, donc il a fallu rattraper le retard que j’avais pris. C’est ce qui nous tire vers le haut, c’est ce qui m’a motivé. »
Sous les yeux d’un public conquis, Capuozzo a montré qu’il n’avait rien perdu de sa vivacité ni de son sens du jeu. Sa présence et son activité ont dynamisé une ligne d’attaque irrésistible menée par Romain Ntamack, de retour à la manœuvre après sa blessure au genou.
« Au-delà du score, c’est le contenu qui est bien. On avait envie de rebondir après ce match difficile à Bayonne », a déclaré l’ouvreur.
Pour Anthony Jelonch, ce succès reflète surtout l’esprit collectif retrouvé :
« Ce soir, tout n’est pas parfait, mais on a joué les uns pour les autres et c’est ce qui a donné ce score. »
Une démonstration majuscule avant un déplacement périlleux à Pau, co-leader du championnat.
