L’heure est grave à Aimé-Giral. Ce samedi (16h35), l’USAP reçoit l’Union Bordeaux-Bègles pour la 7e journée de Top 14, avec une pression immense sur les épaules : décrocher ses premiers points de la saison, après six défaites consécutives.
Les Catalans ferment la marche du classement, zéro point au compteur et déjà 103 points encaissés en six rencontres. Jamais depuis la création du Top 14, une équipe n’avait connu un tel départ sans parvenir à marquer le moindre point comme l’explique Ici Occitanie. Le spectre d’une honte historique plane donc sur le club sang et or.
Pour mesurer l’ampleur du défi, il faut remonter à la saison 2012-2013, quand Mont-de-Marsan avait dû attendre la 8e journée pour ouvrir son compteur, grâce à une défaite bonifiée face au Stade Français (28-30). Même Brive (2017-2018) et Agen (2020-2021) avaient fait mieux, avec un point au même stade de la compétition.
Face à eux, les hommes de Franck Azéma n’auront pourtant pas la tâche facile. Car si l’UBB traverse elle aussi une période compliquée, marquée par une gifle à Toulouse (56-13) et trois défaites à l’extérieur en autant de déplacements (Racing, Stade Français, Stade Toulousain), les Bordelais devraient débarquer avec un effectif proche de leur équipe-type.
Yannick Bru, leur manager, veut une réaction rapide après un début de saison décevant pour un finaliste du Top 14 et champion d’Europe en titre.
Côté perpignanais, l’enjeu dépasse le simple résultat : il s’agit de redonner un peu d’espoir à un public encore fidèle malgré la spirale négative.
Les Sang et Or n’ont plus de marge et doivent impérativement marquer au moins un point, ne serait-ce qu’un bonus, pour ne pas devenir la première équipe de l’histoire du Top 14 à rester bloquée à zéro après sept journées.
Le destin de l’USAP, et une partie de sa crédibilité sportive, se jouera donc ce week-end sur la pelouse d’Aimé-Giral.
