L’ouvreur de Pau, Joe Simmonds s’est longuement confié via Midi Olympique pour évoquer le match à venir contre Toulouse, programmé ce samedi à l’occasion de la 7ème journée du Top 14.
Ce-dernier évoque la préparation de ce match. Extrait:
L’essentiel, c’est qu’on soit très confiant dans notre approche du match. On sait exactement ce que les Toulousains nous réservent, on sait à quel point c’est une bonne équipe. Tous leurs trophées parlent pour eux. Mais je me dis qu’il ne faut pas trop les respecter. Sinon, on va arriver samedi et on se fera probablement battre.
Nous avons la même ossature d’équipe depuis deux ans et j’ai le sentiment que l’on s’améliore chaque année. En se retrouvant pour la présaison, j’ai eu l’impression que le groupe avait encore intensifié ses efforts.
Il se confie sur cette équipe du Stade-Toulousain. Extrait:
Quelles que soient les générations, cette équipe parvient toujours à être au plus haut niveau. J’ai toujours adoré son jeu, sa manière de faire vivre le ballon, de jouer avec une telle vitesse. C’est devenu une référence pour tout le monde avec tous ses titres européens. Ils ont placé la barre très haut et c’est ce niveau que tout le monde veut atteindre. Ça ne fait que tirer tout le monde dans le bon sens.
Il dit ensuite le plus grand bien de son équipe. Extrait:
Je suis probablement l’un des plus anciens de l’équipe et je suis épaté par la jeunesse et la passion qu’il y a dans ce groupe. Ces joueurs ne demandent qu’à s’exprimer, à pratiquer un beau rugby. Collectivement, nous avons réussi à définir notre propre identité et c’est ce qui nous apporte de la confiance. En tant que numéro 10, mon rôle est d’être un joueur mature et d’aider tout le monde autour de moi. J’ai l’impression d’y arriver petit à petit. J’apprécie ce que je fais ici, ce qu’on attend de moi.
Pour être franc, je ne suis pas connu pour être un joueur très spectaculaire mais je suis entouré de partenaires talentueux qui apportent ce côté brillant. Pour ma part, je dois contrôler le jeu. Disons que c’est ma manière d’apporter mon flair, c’est ma petite touche personnelle.
Il ne manque pas de dire le plus grand bien des jeunes Palois. Extrait:
Le potentiel de ces jeunes est incroyable. Et ils sont tellement nombreux. Quand je suis arrivé, j’ai rapidement vu que Théo (Attissogbe), Emilien (Gailleton) et Fabien (Brau-Boirie) avaient du talent. Ce qui fait qu’ils ont énormément progressé, c’est qu’ils ont adossé à leurs qualités naturelles un travail acharné. Ils en récoltent les fruits en club et même en sélection.
Il explique revivre depuis son arrivée en France. Extrait:
Depuis que je suis en France, je suis plus détendu, je me sens beaucoup plus en contrôle. En Angleterre, je vivais à fond chaque moment sur le terrain mais je n’arrivais pas à profiter, à décrocher en dehors. Ici, j’ai une vision plus claire de la vie, du plaisir. Cet équilibre me permet de mieux comprendre la manière dont je veux évoluer dans mon rugby. Je me sens beaucoup plus à l’aise dans mon jeu et dans mon approche du jeu.
Il explique aussi pourquoi certains joueurs n’arrivent pas à s’adapter au rugby Français. Extrait:
En Top 14, le jeu est différent de ce qui se fait ailleurs. Si on ne s’adapte pas rapidement, on risque de faire face à des difficultés. J’ai dû changer ma façon de jouer mais cette évolution m’a probablement aidé alors que certains ont du mal à s’acclimater. Je ne sais pas pour les autres mais j’ai eu la chance de bénéficier d’une grande liberté et d’une grande confiance de la part de mes entraîneurs.
Sur le plan personnel, il indique s’inspirer de Jonny Wilkinson. Extrait:
En tant qu’Anglais, Jonny Wilkinson a évidemment toujours été un joueur important. Et j’ai toujours adoré regarder Beauden Barrett. J’adore son jeu, sa vitesse. Il peut être bon en numéro 10 comme à n’importe quel poste. Ils ont été mes principaux modèles au fil de ma carrière.
