Nouvel épisode dans la guerre froide entre Mohed Altrad et Michaël Delafosse.
Dans une lettre ouverte publiée ce mercredi, le président du Montpellier Hérault Rugby a vivement critiqué les décisions de la Métropole de Montpellier, qu’il juge responsables de la délocalisation du match entre les All Blacks XV et l’Uruguay, prévu le 16 novembre.
Ce match, organisé dans le cadre du partenariat entre le groupe Altrad et la Fédération néo-zélandaise, devait initialement se tenir au Septeo Stadium.
Mais faute d’accord entre le club et la mairie, il aura finalement lieu à Béziers.
Dans sa lettre, Mohed Altrad fustige une décision « brusque » de la Métropole :
« Ceux-ci ont décidé brusquement d’imposer pour ce match des conditions inédites. Ils demandent notamment que le club assume la responsabilité de la pelouse et qu’il prenne en charge sa remise en état si elle venait à être détériorée. »
Le président montpelliérain dénonce une mesure injustifiée : « Pourquoi en serait-il ainsi alors que le club paie déjà pour cette pelouse, et que les matches de Top 14 comme ceux de Coupe d’Europe s’y déroulent sans qu’il soit question de cette clause ? (…) Nous savons tous que la pelouse est en piteux état ; et un match de plus ou de moins n’y changera rien. Alors, cette clause servirait-elle à faire payer au club la réfection d’une pelouse que la Métropole, propriétaire du stade, est censée lui remettre en bon état ? »
Résultat : le match se jouera finalement au stade Raoul-Barrière de Béziers, le dimanche 16 novembre à 16 h.
« Béziers a simplement répondu : “oui, le stade est à vous”. Il n’y a pas eu de clause, pas d’arrière-pensée. Juste du rugby, comme ce devrait être », conclut Altrad, qui annonce la mise en place d’un dispositif de transport pour les supporters montpelliérains.
Une nouvelle passe d’armes entre le milliardaire et la municipalité, sur fond de désaccords persistants autour du rachat du Septeo Stadium.
