
Ce samedi se jouera un match très important entre Montauban et l’USAP.
Le vainqueur remportera ainsi sa première victoire de la saison.
En revanche, le vaincu poursuivra son chemin de croix.
Interrogé via L’équipe, le président de l’USAP, François Rivière s’est confié sur ce match très important. Extrait:
Pour être sincère, je ne suis pas certain que le match sera déterminant. Évidemment qu’il est important, mais d’abord parce qu’on n’a pas encore gagné cette saison et qu’il faut aller chercher notre première victoire. Je sens le groupe très soudé, très concentré sur cet objectif. Maintenant, c’est samedi qu’on va en juger.
Selon lui, il est certain que la mayonnaise va finir par prendre. Extrait:
Je pense simplement qu’avec les moyens qu’on a mis sur la table, le recrutement qu’on a fait, le nouveau centre d’entraînement depuis le début de la saison… Tôt ou tard la mayonnaise va prendre. Il vaudrait mieux maintenant que plus tard, je vous l’accorde, mais je suis certain que ça va prendre, ce n’est pas possible… La pente est raide mais on doit s’accrocher, et je sens le groupe tout à fait aligné sur cet objectif.
Il espère que son équipe progressera lors de ce match face à l’USM. Extrait:
Ce que je veux voir samedi, c’est une progression dans les résultats. Bien sûr, ce que je voudrais, c’est qu’on fasse le meilleur score possible et qu’on gagne le match, mais ce qui est le plus important c’est d’être cohérent sur la progression. Il faut qu’on avance, qu’on ait des indices, maintenant, qui soient des preuves de la remontée de l’USAP.
Il affirme avoir déjà senti du mieux au sein de son groupe, ces dernières semaines. Extrait:
J’ai l’impression qu’il y a une vraie progression dans le leadership, dans le combat. Il faut qu’on travaille, on l’a vu avec la touche notamment sur le dernier match, sur des secteurs de jeu, c’est évident. À nous de faire en sorte de revenir sur un niveau de résultat qui est plus cohérent avec le budget et les investissements de l’USAP. C’est évident que j’aurais préféré un début de saison qui soit un petit peu plus enthousiaste dans les résultats.
Dans la foulée, François Rivière explique pourquoi il ne compte absolument pas se séparer de son manager Franck Azéma. Extrait:
Premièrement, avec Franck Azéma, on a fait un deal, tous les deux, qui était de structurer ce groupe en termes sportifs, en termes de formation, à long terme. On lance un nouveau centre de formation pour l’USAP, qu’on va mettre sur les rails à partir de l’an prochain. Il y a un projet USAP, pour un campus USAP qui est actuellement à peine au tiers des objectifs que je me suis donné, et sur lequel Franck Azéma est très investi à mes côtés.
Deuxièmement, il est ridicule, à mon avis, à cette période de la saison, de faire des plans sur la comète et de faire douter (le staff et les joueurs). Ils ont suffisamment de difficultés pour que je ne rajoute pas des difficultés de gouvernance. Ça serait juste indécent de ma part.
Je pense aussi, et on l’a vu avec d’autres clubs dans un passé récent, que changer de staff ne signifie pas systématiquement que la situation va s’améliorer. Si ça ne tenait qu’à un seul homme…







