Rien ne va plus à Perpignan. Battue ce samedi à Montauban (29-22), l’USAP a enchaîné une huitième défaite consécutive et reste scotchée à la dernière place du Top 14 avec zéro point après huit journées.
Un constat alarmant pour un club historique qui semble désormais en plein doute.
Ce « match de la peur » face à un concurrent direct a laissé des traces. Malgré quelques éclairs et du courage, les Catalans ont une nouvelle fois craqué.
Sur le terrain comme en tribunes, la frustration a explosé. Plusieurs images circulant sur Twitter montrent des supporters jetant leurs drapeaux pendant le tour d’honneur.
Un symbole fort du malaise ambiant, alors que plus de 400 fans avaient fait le déplacement jusqu’à Sapiac pour soutenir leur équipe.
En conférence de presse, Franck Azéma n’a rien laissé transparaître, mais la tension est palpable.
« Je sais ce que vous sous-entendez. Je le vois, je connais le métier. Maintenant, comment garde-t-on un vestiaire mobilisé et fort ? Ce n’est pas juste le matin en se levant. C’est la qualité dans laquelle on évolue en permanence et l’honnêteté qu’on doit avoir dans nos rapports », a déclaré le manager, conscient de la gravité de la situation.
Trois semaines après la défaite contre le Stade Français (11-28), les signaux restent au rouge. Le staff est fragilisé, des rumeurs de changement circulent, et plusieurs CV d’entraîneurs auraient déjà atterri sur le bureau du président Bruno Rolland.
Si Azéma conserve pour l’heure la confiance du club, son avenir pourrait se jouer dès le 1er novembre à Pau, face à une Section invaincue à domicile.
L’USAP vit l’un des pires débuts de saison de son histoire. Sans réaction rapide, le club catalan pourrait bien voir son destin lui échapper dès l’automne.
