À l’heure où la mêlée française panse ses plaies, Régis Montagne semble être la solution la plus crédible pour tenir le poste de pilier droit face à l’Afrique du Sud. Le joueur de Clermont, convaincant lors de la tournée estivale en Nouvelle-Zélande, s’impose comme une option naturelle dans un contexte d’hécatombe à ce poste.
Midi Olympique fait le point sur le poste de pilier droit.
Un poste orphelin depuis Atonio
Depuis le départ annoncé d’Uini Atonio après la Coupe du monde 2023, le staff du XV de France peine à trouver un successeur solide. Falatea est encore irrégulier tandis que Colombe n’est pas prêt mentalement à revenir sous le maillot bleu.
Par ailleurs, Mohamed Haouas et Wilfried Hounkpatin, écartés pour raisons extra-sportives, ne sont plus les bienvenus au sein du groupe France.
L’an passé, Rabah Slimani et Dorian Aldegheri avaient dépanné avec courage, mais leur mobilité limitée rend difficile une reconduction durable.
Bamba reste dans le flou
Certains voyaient en Demba Bamba le candidat idéal pour retrouver la sélection. Mais malgré un bon début de saison au Racing 92, son indiscipline en mêlée – déjà 11 pénalités concédées – refroidit les sélectionneurs. Les souvenirs d’une tournée mitigée en Argentine n’ont rien arrangé. Résultat : Fabien Galthié préfère miser sur la forme du moment plutôt que sur les noms.
Montagne, la surprise logique
Appelé pour la première fois en 2024, Régis Montagne a marqué les esprits lors de la tournée en Nouvelle-Zélande par sa mobilité et sa technique dans le jeu courant. En pleine confiance avec l’ASM, il incarne la nouvelle génération de piliers capables de tenir tête aux packs les plus denses du monde.
Derrière lui, Aldegheri devrait faire office de doublure, prêt à rejouer les pompiers de service face aux ogres sud-africains. Mais cette fois, le vent du renouveau semble bel et bien souffler sur la première ligne tricolore.
