Petit à petit, Romain Ntamack retrouve son meilleur niveau. Un an après une saison compliquée marquée par les douleurs et le doute, l’ouvreur du Stade Toulousain semble enfin tourner la page de sa grave blessure au genou.
Héros du Brennus 2023 grâce à son essai légendaire en finale, le Toulousain avait vu son ascension brutalement stoppée par une rupture des ligaments croisés quelques semaines avant la Coupe du monde. De retour sur les terrains en 2024, il avait aidé Toulouse à réaliser le doublé Top 14 – Champions Cup, sans toutefois retrouver toute son explosivité.
Dans un reportage diffusé sur Canal+, Ntamack est revenu sans détour sur cette période difficile. Opéré cet été pour mettre fin à ces gênes persistantes, il se sent désormais libéré.
Et le message adressé au staff est clair : l’international tricolore veut du rythme.
A lire ci-dessous :
« En enchaînant les matchs. J’ai toujours fonctionné comme ça depuis le début de ma carrière. C’est en jouant que et en enchaînant que je me sentais bien et de mieux en mieux physiquement mais aussi dans mon rugby. C’était aussi un peu ma demande lors de l’intersaison en discutant avec le staff, de ne pas me gérer comme l’année dernière. C’était exceptionnel mais je n’ai quasiment jamais enchaîné plus de deux matchs d’affilée.
Je faisais deux matchs et j’arrêtais quinze jours parce que le genou gonflait et il fallait que je me repose. Ça a été ça toute la saison et ça a été un enfer parce que je ne trouvais jamais mon rythme. Cette année je me sens bien donc je leur ai dit, tant que je me sens bien, et si je suis bon évidemment, faites-moi enchaîner, faut que je joue j’en ai besoin et c’est comme ça que je vais retrouver ma confiance. C’est comme ça depuis le début de la saison et chaque match la confiance grimpe un peu plus. »
Son récital face à Toulon l’a confirmé : vision du jeu retrouvée, justesse technique et aisance dans l’animation offensive. Le public d’Ernest-Wallon a retrouvé un Ntamack conquérant.
Et si tout se passe comme prévu, il pourrait bientôt retrouver le maillot bleu, plus fort encore de cette épreuve traversée.
