Toujours sous contrat avec le Stade Rochelais jusqu’en 2027, Uini Atonio ne chôme pas pendant sa convalescence. Éloigné des terrains depuis sa blessure aux ischios, le pilier droit du XV de France jongle entre réathlétisation, encadrement de la mêlée maritime et formation d’entraîneur.
Inscrit au Creps de Montpellier dans le cadre du DEJEPS (Diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport), promotion 2025, Atonio suit le même cursus que Brice Dulin, son coéquipier rochelais, actuellement en stage en Angleterre.
L’objectif : préparer l’après-carrière tout en approfondissant sa connaissance du jeu et des dynamiques de groupe.
Le Rochelais ne se contente pas des cours théoriques. Il met immédiatement ses acquis en pratique au quotidien, en encadrant la mêlée du Stade Rochelais, un secteur qu’il connaît mieux que quiconque.
Dans le même temps, il rejoindra également le staff du XV de France pendant la tournée d’automne, pour épauler Fabien Galthié et ses adjoints dans le travail auprès des avants.
Un programme dense pour le colosse franco-samoan, symbole d’une transition déjà amorcée vers un futur rôle d’entraîneur. À 35 ans, celui qui incarne depuis plus d’une décennie la puissance rochelaise pose les fondations de sa seconde vie rugbystique, sans jamais perdre de vue l’essentiel : revenir au plus haut niveau sur le terrain dès janvier prochain.
Interrogé via Midi Olympique, Uini Atonio ne cache pas que cette longue indisponibilité est finalement un mal pour un bien pour lui. Extrait:
« Mon retour ? Le chirurgien veut que ce soit fin décembre ou janvier. C’est un mal pour un bien. Ça fait des années que je n’ai pas eu un début de saison comme ça, où je ne joue pas. J’avais peut-être besoin de ça pour retrouver un bon niveau à mon retour.
L’après rugby approche. Je voulais faire pas mal de choses pendant ma blessure, dont le DE. Comme ça, au moins, je sais que si jamais, il y a un truc où je pense être pas mal. »
