
À seulement 19 ans, Kalvin Gourgues s’impose comme l’un des grands espoirs du Stade Toulousain.
Arrivé au club à l’âge de 12 ans, le jeune trois-quarts formé au club enchaîne les prestations convaincantes en Top 14 et confirme, match après match, tout le potentiel entrevu dans les catégories jeunes.
Une ascension express malgré les obstacles
Freiné un temps par des soucis physiques, Gourgues a repris son envol cette saison. Après quatre apparitions chez les pros en 2023-2024, il vient d’enchaîner six matchs consécutifs, dont cinq titularisations, sous le maillot rouge et noir. Des performances solides qui confirment que Toulouse tient là une pépite au talent précoce.
Mais le principal intéressé garde la tête froide via L’équipe :
« Je sais qu’il y a beaucoup d’attentes autour de moi mais j’essaie de ne pas y prêter attention sinon ça peut devenir une source de stress et provoquer des contre-performances », explique le jeune joueur, récemment finaliste de la Coupe du monde U20.
Les compliments, il les prend avec recul.
« Après le match contre Bordeaux-Bègles, j’ai eu pas mal d’éloges. Des fans me disaient que j’étais le futur de l’équipe de France. C’était gentil mais ça me gênait. Je n’ai joué que dix matchs en Top 14. Je ne veux pas m’enflammer. Il faut rester humble, modeste, travailler pour servir l’équipe et gagner des trophées. »
Polyvalent, mais déjà une préférence
Formé à l’ouverture, aligné à ses débuts à l’arrière, Gourgues évolue désormais au centre — un poste où il semble avoir trouvé son équilibre.
« J’adore buter et quand on est dix, normalement, on bute. Mais je préfère jouer 12 car on est au cœur du jeu. À choisir entre les trois, je mettrais le centre en premier, dix en deuxième et quinze en troisième. Mais tant que je suis sur le terrain, je suis heureux et j’en profite. »
Un futur rouge et noir à suivre de près
Entre sa maturité étonnante et sa capacité à s’adapter, Kalvin Gourgues incarne la nouvelle génération toulousaine — ambitieuse, technique et lucide.
Dans une équipe déjà riche en talents, le jeune trois-quarts s’impose discrètement, mais sûrement, comme l’un des visages de demain du Stade Toulousain.







