
L’arrière international Français Thomas Ramos s’est confié via Sud-Ouest.
Au cours de cet entretien, le joueur du Stade-Toulousain explique regarder ses prestations à la vidéo après les matches.
En tant que perfectionniste, il veut s’améliorer chaque week-end. Extrait:
« Après un match, je suis capable de le revoir une fois en entier dans sa globalité. Puis revoir une ou deux fois mes actions individuelles pour comprendre pourquoi j’ai fait telle erreur ou tel choix. Je fais attention à mon hygiène de vie, à mon sommeil, à ma qualité de vie, à ma récupération. Je mets toutes les chances de mon côté pour réussir ma carrière. »
Il explique avoir la haine de la défaite. Extrait:
« Je déteste perdre. J’ai horreur de me faire marcher sur les pieds. Je pense que ça me galvanise dans un rôle comme ça. J’ai jamais cherché à être un leader ou un capitaine. Ce sont des rôles qu’on m’a donnés au fil de ma carrière. Même si j’aime amener le groupe dans mes idées, c’est sûr.
Quand je jouais au ping-pong avec mon père dans le garage, j’étais capable d’y rester pendant des heures tant que je ne gagnais pas. Quand je faisais des jeux de société avec ma sœur, je ne voulais jamais la laisser gagner ! J’ai toujours été dans cet état d’esprit. Mais le sportif a certainement développé tout ça. »
Il ne le cache pas : cet état d’esprit est parfois très compliqué à gérer. Extrait:
« Parfois, c’est chiant. Pour mes proches, ça peut être pénible. Un exemple tout bête : pendant le Covid, on avait un couple d’amis qui vivait à 300 mètres de chez nous : Sébastien Bézy et sa femme. On était presque tous les jours ensemble. On faisait des jeux de société garçons contre filles. On ne voulait pas les laisser gagner : on finissait par s’embrouiller tellement on était insupportables (sourire). Mais je sais aussi de temps en temps relâcher. »
Il raconte ensuite une anecdote d’une partie de Padel avec Damian Penaud. Extrait:
« On a joué ensemble contre Thibault Giroud et Manu Urdampilleta [respectivement manager de la performance et analyste vidéo à l’époque]. On gagne le premier set haut la main. Derrière, Damian a décidé de faire le spectacle. On a perdu 2 sets à 1… Je n’avais plus le droit de jouer la moindre balle sur le terrain à la fin. Elles étaient toutes dédiées à Damian ! Au bout d’un moment, j’ai dit stop : j’arrête, je vais m’énerver. Et on ne s’est pas parlé pendant 24 heures. Mais il s’est excusé quand même ! »







