Alors que la période des transferts commence à s’animer en Top 14, le LOU Rugby reste étonnamment discret. Ni signature officielle, ni contact concret à ce jour.
Pourtant, entre un pack à renforcer et un salary cap encore loin d’être saturé, le club lyonnais a les moyens d’agir.
Silence radio sur le marché
De mémoire d’agents, le LOU n’a jamais semblé aussi passif à cette période de l’année.
Alors que plusieurs clubs — Toulon, Toulouse ou Bordeaux — ont déjà ciblé leurs priorités pour 2026, Lyon n’a pour l’instant formulé aucune offre à un joueur extérieur. Un calme qui intrigue, surtout au regard du classement actuel et des performances mitigées du pack lyonnais.
Le pack, priorité absolue
Le constat est clair : le LOU manque de puissance devant, notamment en mêlée et dans les zones de combat. Les dirigeants en sont conscients.
Comme l’annonce Le Progrès, les pistes Falatea (Bordeaux) et Ojovan (Clermont) ont circulé ces dernières semaines, mais les deux piliers ne correspondraient pas exactement au profil ciblé.
En revanche, deux noms reviennent avec insistance :
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Thomas Gallo (Trévise), le pilier argentin, réputé explosif et mobile, dispose d’une clause libératoire dans son contrat.
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Sione Mafileo (Moana Pasifika), international tongien, apporterait du volume et de la solidité dans la mêlée fermée.
Une situation financière sous contrôle
Contrairement à certaines rumeurs, le LOU n’est pas étranglé par le salary cap. Le club disposerait même d’un matelas de 300 000 à 400 000 euros sous le plafond autorisé. De quoi envisager sereinement deux ou trois renforts de poids, voire davantage si des départs sont actés en fin de saison.
Mais le mot d’ordre reste la prudence. Karim Ghezal ne veut pas chambouler l’équilibre du vestiaire ni bouleverser la structure du groupe avant d’avoir stabilisé les cadres déjà présents.
Vers une ouverture plus large ?
Les récents résultats pourraient néanmoins accélérer les choses.
Les discussions pourraient s’intensifier dès la fin de la trêve, lorsque la situation sportive sera plus lisible.
L’urgence de redevenir attractif
Au-delà des chiffres, le LOU doit surtout retrouver de l’attractivité sportive.
Les joueurs, en France comme à l’étranger, regardent d’abord les résultats. Et aujourd’hui, Lyon souffre d’une image d’équipe en transition, loin de ses ambitions affichées en 2021-2022.
Pour convaincre des recrues de haut niveau, le club devra d’abord regagner sur le terrain. Les victoires, plus que les promesses, détermineront la réussite du futur mercato.
