À deux semaines du choc face à Montpellier (22 novembre), l’USAP navigue toujours dans le flou.
La première sortie de Laurent Labit à la tête du club catalan pourrait ne pas avoir lieu à Aimé-Giral, conséquence directe des incidents survenus lors du match face au Racing 92 le 20 septembre.
La sanction avait contraint Perpignan à délocaliser cette rencontre, et la situation reste inchangée à l’heure actuelle.
Depuis plusieurs jours, les dirigeants sang et or mènent une bataille administrative pour tenter d’alléger la sanction ou obtenir une dérogation. Leur objectif : pouvoir accueillir le MHR à Narbonne, malgré la règle imposant un rayon de 70 km.
La demande a été transmise au CNOSF, qui doit rendre son avis en amont de la décision finale attendue de la Fédération française de rugby.
Selon les premières tendances, le scénario le plus probable renvoie l’USAP vers Béziers et le stade Raoul-Barrière comme l’explique Midi Olympique dans son édition du jour.
Le club attend encore un retour officiel, mais le calendrier est serré : la décision doit être entérinée le mercredi 12 novembre, laissant à peine quelques jours pour organiser la rencontre.
Une possibilité — évoquée en coulisses — intrigue toutefois : dans l’éventualité d’un refus, Perpignan pourrait-il inverser la confrontation et jouer à Montpellier ? Une option délicate sportivement et logistiquement, mais qui n’est pas totalement exclue tant que le verdict n’est pas tombé.
Pour les supporters catalans, l’attente continue. Une chose est sûre : le premier match de l’ère Labit ne se jouera pas dans la sérénité administrative.
