Surprise au coup d’envoi du match entre la France et l’Afrique du Sud : les Springboks n’arboraient pas leur traditionnelle tunique verte, mais un maillot entièrement blanc.
Un choix qui n’a rien d’esthétique, mais qui répond à une nouvelle réglementation mondiale.
Depuis le 1er janvier 2025, World Rugby impose aux sélections internationales de porter des maillots classés « clairs » ou « foncés », afin de faciliter la distinction des équipes pour les quelque 300 millions de personnes atteintes de daltonisme à travers le monde.
L’objectif : éviter les confusions visuelles fréquentes lorsque deux équipes portent des teintes sombres.
Dans ce cas précis, les Bleus évoluant en bleu foncé, l’Afrique du Sud, également classée dans la catégorie « foncée », a dû enfiler un maillot clair. D’où cette tenue blanche inhabituelle, déjà aperçue à plusieurs reprises depuis le début de la saison internationale.
Mais la mesure ne passe pas partout. En Afrique du Sud, de nombreux supporters et anciens joueurs dénoncent une décision qui, selon eux, porte atteinte à l’identité des Springboks.
Le maillot vert et or, symbole historique depuis plus d’un siècle, est considéré comme un élément essentiel du patrimoine national.
La réforme divise encore. Mais hier soir au Stade de France, une chose était sûre : même en blanc, les Springboks n’ont laissé personne indifférent.
