
Le choc entre la France et l’Afrique du Sud, ce samedi 8 novembre au Stade de France, a tenu toutes ses promesses d’intensité.
Fidèle à la réputation des confrontations entre les deux nations, la première période a été marquée par un engagement physique impressionnant… jusqu’à un tournant majeur : l’exclusion du troisième ligne sud-africain Lood De Jager, juste avant la mi-temps.
L’action décisive survient sur un contact musclé avec Thomas Ramos. En tentant de plaquer l’arrière du XV de France, le Springbok a heurté sa tête avec l’épaule.
L’arbitre australien Angus Gardner, après avoir consulté la vidéo, a jugé le geste illicite et dangereux, sortant logiquement le carton rouge. Si Ramos s’est rapidement relevé, les images ont marqué les esprits.
Du côté sud-africain, la sanction n’a pas manqué de susciter la polémique.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs supporters ont dénoncé une décision « disproportionnée » et se sont moqués du joueur toulousain, certains le qualifiant ironiquement de « Neymar du rugby ».
D’autres ont contesté l’absence de protocole commotion, estimant que Ramos « s’était relevé trop vite pour justifier un carton rouge ».
« Il va bien, c’est évident. Il n’a même pas été jugé nécessaire de faire un protocole commotion » explique un autre internaute.
« Il a littéralement couru se plaindre à l’arbitre… ou alors tu fais juste de la simulation ? Aucun argument valable à avancer… » conclut un énième supporter des Springboks.
Mais pour les observateurs neutres, la faute ne laissait guère de place au doute. Le contact direct avec la tête, dans une position vulnérable, entre pleinement dans les critères de dangerosité définis par World Rugby.
Symbole de la tension toujours vive entre les deux sélections depuis le quart de finale du Mondial 2023, cet incident a rappelé que, dans un France – Afrique du Sud, le combat n’est jamais seulement sportif.







