Deux ans après leur succès en quart de finale du Mondial 2023, les Springboks ont de nouveau brisé les espoirs tricolores au Stade de France.
Ce samedi 8 novembre, les champions du monde sud-africains ont dominé le XV de France (32-17) dans un remake qui a tourné, une fois encore, à leur avantage.
Le scénario, pourtant, semblait idéal pour les hommes de Fabien Galthié. En tête à l’heure de jeu (14-13) et en supériorité numérique après le carton rouge de Lood De Jager pour un plaquage dangereux sur Thomas Ramos, les Bleus pensaient tenir leur revanche.
Mais le rêve a basculé en cauchemar après le carton jaune de Louis Bielle-Biarrey (64e), synonyme d’effondrement collectif. En six minutes, la France encaissait deux essais coup sur coup (65e, 71e) et voyait le match lui échapper définitivement.
Ce succès, les Boks ne le doivent pas qu’à leur puissance habituelle.
Leur capitaine Siya Kolisi a révélé après la rencontre, via La Dépêche, une préparation mentale hors du commun :
« On savait que ce genre de chose pouvait arriver. Conséquence : on s’est préparés toute la semaine comme si on allait recevoir un carton rouge pendant le match. On savait que c’était possible vu l’intensité et le jeu physique. On s’est dit : “Et alors ? Si ça doit arriver, tant pis. On va continuer à avancer.” Et c’est exactement ce qu’on a fait. »
Une approche qui illustre la maturité stratégique et la discipline mentale d’une équipe rompue aux grands rendez-vous. Réduite à 14 dès la première période, l’Afrique du Sud a pourtant maîtrisé la fin de match comme une formation sûre de sa force.
Les Bleus, eux, devront vite tourner la page. Prochain rendez-vous : les Fidji, samedi 15 novembre à Bordeaux, avec l’objectif de relancer une tournée d’automne déjà mal engagée.
