
L’information est signée La Dépêche –
Les présidents des clubs de Top 14 et de Pro D2 ont validé, ce mercredi 12 novembre, le principe d’une rémunération pour le président de la Ligue nationale de rugby (LNR), jusqu’ici bénévole depuis la création de l’instance en 1998.
Réunis pour évoquer cette réforme statutaire, les 28 dirigeants présents ont majoritairement voté en faveur de cette évolution proposée par l’actuel président de la Ligue, Yann Roubert.
Successeur de René Bouscatel depuis mars dernier, Yann Roubert n’a jamais caché sa volonté de faire évoluer ce statut.
L’ancien président du LOU (48 ans) avait souligné les contraintes personnelles liées à un mandat non rémunéré :
« N’ayant pas droit à la retraite et n’étant pas assez fortuné, je ne pourrai pas faire quatre ans intégralement bénévoles. Si je dois l’être, il est évident que j’aurai une activité complémentaire à côté pour continuer à assumer les besoins de ma famille. »
Cette décision n’est cependant pas encore définitive. Et pour cause, le comité directeur de la LNR doit entériner cette modification, avant que la Fédération française de rugby ne se prononce à son tour lors de son assemblée générale en décembre.
Mais c’est Marina Ferrari, la ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative qui tranchera définitivement.
Toujours selon La Dépêche, ce poste de président de la Ligue Nationale de Rugby devrait être rémunéré entre 250 000 et 280 000 euros bruts.
Une première dans l’histoire du rugby professionnel français, qui aligne ainsi ses pratiques sur celles des autres grandes instances sportives.







