
À Bayonne, la situation autour du staff sportif continue de s’agiter. Après les tensions entre Philippe Tayeb, Laurent Travers et Grégory Patat, un nouveau dossier sensible s’ajoute : celui de Thibault Giroud, actuel directeur de la performance de l’UBB.
Et les décisions prises ces prochains jours pourraient peser lourd sur l’avenir du manager bayonnais.
Pour renforcer son organisation, Philippe Tayeb n’a pas hésité à proposer un contrat de quatre ans à Giroud. Le président assume ce choix : « Il me paraît être l’un des meilleurs en France », confie-t-il via Midi Olympique.
Et détail important : il n’a pas informé Patat avant de sonder l’ancien préparateur physique du XV de France. Pourquoi ? Tayeb coupe court : « Je viens de m’en expliquer avec lui. J’en resterai là sur le sujet ».
Patat défend ses hommes, Tayeb cherche à remodeler le staff
De son côté, Grégory Patat pousse pour prolonger Loïc Louit, un adjoint historique avec qui il a déjà travaillé à Auch et Perpignan. Le président reconnaît la qualité du travail du préparateur physique : « Loïc fait du très bon travail… Je n’ai aucun problème avec lui… c’est un garçon brillant dans ce qu’il fait, mais je suis là pour améliorer ce qui est déjà en place. »
Le dossier devrait avancer rapidement : Giroud doit donner sa réponse avant la reprise du Top 14 le 22 novembre. À Bordeaux, Laurent Marti ne tranchera qu’en décembre concernant son propre staff, ce qui laisse l’Aviron en position d’attente.
Plusieurs entretiens ont déjà eu lieu et, en milieu de semaine, la tendance penchait vers un départ de Giroud de l’UBB, lui dont le contrat court jusqu’en 2027. Mais rien n’est encore signé.
Un climat pesant pour Grégory Patat
Ces mouvements, combinés aux tensions récentes avec le président, n’aident pas le manager bayonnais à retrouver de la sérénité. Patat commence même à s’interroger sur son propre avenir comme l’indique le bi-hebdomadaire, ce vendredi. Du côté du club, on résume son état d’esprit d’une phrase lourde de sens : « Quand il y a un doute, il n’y a pas de doute ».
Affecté par certaines sorties publiques de son président et inquiet face aux difficultés à prolonger ses adjoints les plus proches, Patat évolue désormais dans un contexte délicat où chaque décision peut réorienter son futur à Bayonne.







