Les chiffres parlent d’eux-mêmes : deux matchs, et à chaque fois la même histoire. Après avoir sombré face à l’Afrique du Sud la semaine dernière, le XV de France a encore été plombé par son indiscipline contre les Fidji, samedi à Bordeaux.
Pourtant devant 21-0 en moins de vingt minutes, les Bleus ont laissé leur adversaire revenir à 21-21… exactement comme face aux Boks.
Dans le vestiaire, le constat était unanime. « L’indiscipline, c’est le gros point noir de la soirée », a résumé Maxime Lucu.
L’objectif fixé par le staff — « ne pas dépasser les 5-6 fautes » — est passé à la trappe : 11 pénalités concédées. Trop, beaucoup trop, pour exister au niveau international.
L’ancien demi de mêlée Jean-Baptiste Élissalde l’a rappelé via L’équipe :
« On a fait une succession de fautes… ce qui n’est pas dans les standards du niveau international ».
Et les chiffres le confirment. Face à l’Afrique du Sud, les Bleus avaient explosé entre la 60e et la 71e minute. À Bordeaux, le scénario a été presque copié-collé : du score confortable à l’effondrement.
Fabien Galthié l’a détaillé sans détour :
« À partir de 21-0, on est pénalisés neuf fois jusqu’à 21-21. On n’a plus eu la possession… L’indiscipline est un point d’amélioration évident et clair pour nous. »
Même son de cloche chez Anthony Jelonch :
« On faisait un match propre… puis entre la 20e et la 45e, on fait beaucoup trop de fautes. »
Et Nicolas Depoortere a rappelé l’impact direct de ces erreurs :
« Les pénalités, c’est fatal au niveau international… Ça amène trois points ou une pénaltouche à cinq mètres. »
Comme face aux Boks, les Bleus ont même fini le match à 14 après un carton jaune contre Thomas Ramos. Cette fois, sans conséquence. Mais l’avertissement est clair : l’Australie arrive samedi prochain, et Jérôme Garcès a du pain sur la planche.
