
Une semaine après la victoire des Springboks au Stade de France, Rassie Erasmus a de nouveau fait parler de lui. Et ses déclarations, après la victoire de l’Afrique du Sud en Italie (32-14), risquent de réveiller de très mauvais souvenirs côté français.
À Turin samedi, les champions du monde ont encore terminé le match à 14, comme contre les Bleus. Cette fois, Franco Mostert a été exclu dès la 12e minute pour un plaquage dangereux sur Paolo Garbisi.
Une décision prise par un quatuor d’arbitres où figurait… Ben O’Keeffe, l’officiel néo-zélandais du fameux quart de finale de la Coupe du monde 2023 qui continue de hanter les supporters français.
Malgré le rouge distribué à Mostert, Erasmus, lui, n’a pas caché sa satisfaction d’avoir retrouvé O’Keeffe dans l’équipe arbitrale.
« C’est comme ça. Ce que je dis ici n’a pas d’importance, je suis simplement très reconnaissant d’avoir eu Ben O’Keeffe comme arbitre assistant d’un côté et un arbitre expérimenté au centre », a-t-il commenté via Midi Olympique, tout en laissant planer un léger doute sur sa vision globale de l’arbitrage actuel.
Le sélectionneur sud-africain a ensuite appuyé où ça fait mal : la manière dont les contacts à la tête sont jugés.
« Je ne dis pas que l’arbitre a pris la mauvaise décision, mais j’ai clairement vu beaucoup d’autres contacts dans ce match où le premier plaquage était directement sur la tête… C’est difficile », a-t-il regretté. Avant de souligner la situation physique de son équipe : « Perdre deux deuxième-lignes en deux matchs parce qu’ils ne peuvent pas aller plus bas qu’ils ne le font déjà, c’est difficile à comprendre. »
Erasmus a confirmé son frustration :
« Je ne dis pas que quelqu’un a tort, je pense juste que l’équilibre dans l’appréciation des contacts à la tête n’a pas été égal. Nous ne savons plus comment coacher les joueurs différemment… Pour un joueur de 2 mètres et un autre de 2,06 m, aller plus bas qu’un joueur à genoux, c’est compliqué. »
Une sortie médiatique qui, sans jamais citer le quart de finale perdu par la France, réactive une plaie encore ouverte. Et qui promet de relancer les débats sur l’arbitrage international.







