Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est confié dans les colonnes du journal Sud-Ouest pour évoquer le recrutement du club Girondin.
Ce-dernier avoue avoir beaucoup de mal à recruter des pointures dans le cinq de devant.
Il indique également être bloqué par le Salary Cap. Extrait:
« Sur le cinq de devant, trouver des joueurs de très haut niveau, c’est plus compliqué que sur tous les autres postes. La concurrence est mondiale. Et de toute façon, avec le salary cap, on ne peut pas se permettre de recruter tous ceux qu’on voudrait. »
Laurent Marti n’a pas manqué de démentir formellement la rumeur évoquant la possible signature du deuxième ligne Jean Kleyn. Extrait:
« C’est totalement faux. Si demain, le salary cap nous permet de nous mettre sur ce dossier, je n’en sais rien. Mais là, on n’en a jamais parlé en interne, il n’y a aucun contact. »
Il l’affirme haut et fort : l’UBB ne peut plus du tout recruter car au taqué du Salary Cap. Extrait:
« On n’a plus rien, on n’a plus de marge. C’est terminé. Maintenant, tout va dépendre de la liste de l’équipe de France qui nous donnera ou non du mou. On est totalement à l’arrêt sur le salary-cap, on ne peut plus recruter. Mis à part le prêt de jeunes joueurs qui ne vont pas chercher de sommes importantes, le recrutement est terminé. En quantité, l’effectif sera donc affaibli par rapport à cette année. Certains joueurs sur le départ ne pourront être remplacés. Il faudra faire avec nos jeunes joueurs. »
Il espère sincèrement que les jeunes seront performants, sans quoi l’UBB pourrait traverser une période très délicate. Extrait:
« Il faudra que nos jeunes confirment pour compenser les départs de certains joueurs, sans compter qu’il y a déjà eu Bastien Vergnes. »
Pour conclure, Laurent Marti revient sur le départ annoncé de Bastien Vergnes. Extrait:
« Ça fait partie des moments les plus pénibles pour un président et un manager. Et sur ce cas, c’était d’autant plus pénible qu’il sortait de sa meilleure saison. C’est un garçon humble, travailleur, intelligent. Lui annoncer qu’on ne peut pas lui faire d’offre, ce n’était pas agréable et aussi un peu injuste. Mais on l’assume. »
