
La tension monte encore d’un cran entre Mohed Altrad et la mairie de Montpellier. Alors que les relations se dégradent depuis plusieurs mois autour du dossier du stade, le président du MHR a profité de son passage à Béziers ce week-end pour envoyer un nouveau message : si rien ne bouge, il est prêt à regarder ailleurs.
Un match délocalisé qui rallume le conflit
Dimanche, Altrad assistait au match entre les All Blacks XV et l’Uruguay… un match qui devait initialement se jouer à Montpellier avant d’être transféré à Béziers. Un symbole fort dans un contexte déjà explosif.
Devant les micros de Radio Peinard Skyrock, le patron du MHR a sorti la sulfateuse :
« Monsieur le maire de Montpellier n’a pas le pouvoir sur moi car j’ai tous les pouvoirs : sur mon club, mais aussi car je peux financer un stade comme celui dont le MHR a besoin, ce n’est pas un problème pour moi. On peut acheter des terrains, il y a des candidats. On a eu des contacts avec plusieurs mairies autour de Montpellier. »
Un rappel clair : s’il le veut, Altrad peut construire ailleurs.
Béziers, option crédible ?
Ce déplacement a ravivé les rumeurs d’un rapprochement avec Béziers.
Le président ne s’en cache plus :
« Il y a aussi le maire de Béziers, Robert Ménard, qui m’a dit : « Viens ici, on t’offre tout ce que tu veux dans les règles de l’art : politiquement, matériellement, fiscalement, juridiquement… » »
le scénario d’un MHR plus souvent — voire durablement — installé à Béziers n’a jamais paru aussi concret.
Affaire à suivre…







