
Alors que les Bleus vivent une tournée d’automne en demi-teinte, un nom revient dans toutes les discussions : celui de Romain Ntamack. Titulaire lors des deux premiers tests contre l’Afrique du Sud et les Fidji, l’ouvreur du Stade Toulousain se retrouve au cœur des attentes… et des critiques.
Un titulaire solide… mais trop discret ?
Si Fabien Galthié lui a confié sans hésiter la direction du jeu, le Toulousain n’a pas totalement convaincu. Ses prestations ont été propres, appliquées, mais sans véritable éclat dans un XV de France parfois en panne d’inspiration offensive.
Des anciens internationaux ne s’en cachent pas. Pour Yann Delaigue, « il est un peu effacé », même s’il souligne que Ntamack « ne fait jamais de mauvais matchs ». L’ex-ouvreur attend davantage d’impact et de leadership : « J’aimerais qu’il soit plus leader, plus brillant, qu’il prenne des initiatives. »
Dans sa chronique, Richard Dourthe livre un constat similaire. Selon lui, c’est surtout le plan de jeu actuel des Bleus qui limite l’expression du numéro 10 :
« On le voit davantage avec son club car l’animation y est plus importante autour de lui. Il a plus de solutions pour faire briller ses partenaires ou briller lui-même. Avec les Bleus, je ne sais pas s’il est vraiment épanoui. »
Un contexte difficile et une concurrence qui revient bientôt
Avec une défaite frustrante contre les Springboks et une victoire poussive face aux Fidji, l’équipe de France peine à installer de la fluidité dans son jeu. Difficile, dans ces conditions, pour Ntamack de imposer sa patte comme à Toulouse.
L’absence de Matthieu Jalibert, blessé, lui offre une fenêtre idéale pour s’affirmer. Mais la concurrence reviendra, et chaque match compte.
Dernière chance de briller cet automne
Ce samedi 22 novembre au Stade de France, face à l’Australie, Ntamack aura une dernière occasion de marquer la tournée de son empreinte. Une belle performance pourrait relancer la dynamique des Bleus… et renforcer sa place dans la hiérarchie des ouvreurs à deux ans du Mondial 2027.







