Arrivé à l’ASM Clermont à l’été 2024 avec l’étiquette de recrue phare, Michael Ala’alatoa ne portera finalement plus le maillot jaune et bleu.
Le pilier droit samoan, en difficulté depuis son arrivée en Auvergne, quitte le club avec effet immédiat pour rejoindre la province irlandaise du Munster annonce le club via un communiqué officiel ce mercredi.
Après la victoire de Clermont à Montpellier juste avant la trêve, les joueurs avaient célébré les départs de Folau Fainga’a, puis – de manière plus discrète – de Michael Ala’alatoa. Une image qui, avec le recul, annonçait déjà la fin de l’aventure auvergnate du joueur de 34 ans.
Bien que toujours sous contrat avec l’ASM jusqu’en juin 2026, le club a accepté de le libérer de ses derniers mois. Sportivement, son départ devrait toutefois peser moins que celui de Fainga’a. Ala’alatoa n’a joué que 13 rencontres en un an et demi (8 en Top 14, 5 en Champions Cup), pour seulement quatre titularisations et un temps de jeu famélique de 34 minutes par match.
Cette saison, en raison de ses longues périodes en sélection, il n’a jamais figuré sur une feuille de match avec Clermont.
Présenté comme le renfort d’expérience de la première ligne clermontoise, champion de Super Rugby avec les Crusaders et triple finaliste de Champions Cup avec le Leinster, Ala’alatoa arrivait avec un CV imposant et un gabarit tout aussi massif (1,91 m, 130 kg).
Christophe Urios voyait en lui « un vrai leader » capable de stabiliser la mêlée. Mais la réalité du Top 14, championnat réputé pour ses mêlées longues et exigeantes, l’a rattrapé.
Au final, son passage à Clermont restera comme l’une des plus grosses déceptions du recrutement montferrandais de ces dernières saisons. Pour l’ASM comme pour le joueur, mettre fin à l’aventure maintenant semblait être la meilleure solution.
Ala’alatoa rejoint désormais le Munster, où il tentera de relancer une carrière marquée par de belles réussites, mais qui n’aura jamais vraiment décollé en Auvergne.
