Le troisième ligne Grégory Alldritt s’est confié via Midi Olympique à l’approche du match contre l’Australie, programmé samedi soir au Stade de France.
Ce-dernier affirme que le groupe est prêt pour ce match. Extrait:
Je sens bien le groupe. Nous sommes arrivés hier sur Paris (jeudi). Nous sommes dans un hôtel de Montmartre, un endroit où nous n’avions jamais été. Il y a donc un petit côté nouveauté qui donne une énergie supplémentaire et on a hâte de retrouver le Stade de France.
Il espère que le XV de France passera un cap contre les Wallabies. Extrait:
Ce qui est important pour nous, je l’avais dit après le match contre les Fidji, c’est de passer un cap supplémentaire. Il nous faut confirmer dans certains domaines, se rassurer sur d’autres. On a un gros match à réaliser, tant individuellement que collectivement. Je pense qu’on a tous hâte d’y être car il y a eu un peu de frustration après le match de samedi dernier. On a envie de finir cette tournée en ayant tout laissé sur le terrain, en ayant fait plaisir à notre public qui va se déplacer dans le froid. On veut retrouver un Stade de France comme on l’a connu par le passé.
De toute façon pour battre l’Australie, il faudra y mettre la manière. C’est quand même une équipe très costaude, qui marque beaucoup de points. Certes, elle est souvent critiquée parce qu’elle affronte souvent les Sud-Africains et les All Blacks mais il ne faut pas oublier que c’est une équipe très physique, qui joue très très bien au ballon et qui joue pendant 80 minutes. En fait, il faut surtout qu’on gagne.
Questionné sur l’importance de ce match pour le ranking, il affirme ne pas être très intéressé par le sujet. Extrait:
Pour être honnête, mes parents qui m’ont appelé ce matin, m’ont dit qu’il y avait un truc au niveau du ranking, qu’il faudrait une défaite à plus de 16 points (pour ne plus être tête de série). Je n’étais même pas focalisé là-dessus pour être complètement transparent. De toute façon, on a travaillé dur cette semaine et pendant les quatre autres pour gagner. On sait qu’en battant l’Australie, le « ranking » ne sera pas affecté.
Il précise que le groupe France a énormément travaillé la discipline cette semaine. Extrait:
On a surtout fait un focus sur la discipline. Ne pas être hors-jeu, c’est quelque chose que l’on peut vite rectifier. Il n’y a pas forcément de technique. Il faut un petit peu plus de communication et que tout le monde ait en tête de prendre ce demi-mètre en plus par rapport au ruck. On l’a répété en boucle toute la semaine. Je pense que ce week-end, ça sera beaucoup mieux que les deux week-ends précédents.
Ce qu’on veut, c’est finir ce match face à l’Australie sans frustration comme on a pu le ressentir face aux Fidji. Après, moi, j’ai pris beaucoup de plaisir à défendre tout le match. Et forcément, offensivement, on a eu des périodes de creux où l’on a pris moins de plaisir. Mais, le plaisir, on peut le prendre de différentes manières. L’objectif, c’est vraiment de jouer et gagner ce dernier match sans avoir cette sensation d’un job à moitié fait. Après, il faut qu’on se rende compte de la chance qu’on a de porter ce maillot bleu devant 80 000 personnes. C’est énormément de plaisir.
Désigné une nouvelle fois capitaine contre l’Australie, il réagit. Extrait:
Ce n’est pas un sujet. Ça a été annoncé en début de semaine par Fabien Galthié. Je suis surtout très content de rejouer au Stade de France. Que ce soit Gaël ou moi, le fonctionnement est le même pendant la semaine. Et ça ne change pas grand-chose.
Dans la foulée, il affirme se sentir très bien sur le plan personnel. Extrait:
Je me sens plutôt bien. J’étais content de mon match face aux Fidji, même si j’ai manqué d’un peu de rythme sur la fin. Les 80 minutes ont été longues. Mais j’ai hâte d’être à demain (samedi). Le Stade de France m’a manqué depuis l’Écosse (son dernier match en bleu à Saint-Denis). J’ai hâte d’entendre la Marseillaise, de retrouver tout ce public, tout cet engouement dans ce stade. Et de finir cette tournée en laissant tout ce qu’on a sur le terrain.
