Montpellier est en danger.
Auteur d’un début de saison décevant, le MHR ne veut surtout pas être la première équipe du Top 14 à s’incliner contre l’USAP, cette saison.
Interrogé via Midi Libre, le manager de Montpellier, Joan Caudullo se dit excité par ce match très important. Extrait:
C’est pour ça qu’on fait ce métier. On est assez excité à l’idée de jouer ce match, surtout à Béziers, un stade encore plus grand qu’Aimé-Giral. Il y aura du public, catalan et montpelliérain. On l’a vécu l’an dernier. Jouer à Béziers, on connaît aussi.
Il n’a pas digéré la défaite concédée contre Clermont, à domicile. Extrait:
Ça fait trois semaines qu’on rumine ce match. On a beaucoup travaillé sur nous et on a hâte d’être à samedi pour de suite nous sortir ce résultat de la tête.
Il concède se sentir sous pression mais rappelle vouloir s’inscrire dans la durée à Montpellier. Extrait:
On est toujours sous pression. Après la victoire contre Toulouse avec le bonus offensif, j’étais sous pression. Je me disais que ces performances, il fallait les reproduire, c’est ce qu’il y a de plus difficile.
Moi, j’ai un projet à moyen-long terme pour le club. Je ne suis pas spécialement sous pression, mais ça fait partie du job. Il faut du temps pour créer des choses. J’ai fait un recrutement. Il en faut trois pour avoir une équipe. Il y a des clubs qui se structurent de cette façon-là, et nous, on a envie de ça à Montpellier. La pression est importante pour faire des bons matches.
Il refuse d’envisager la défaite contre l’USAP. Extrait:
J’envisage la victoire, pas la défaite, avec le respect que j’ai pour cette équipe. S’il y a un résultat négatif, on verra comment ça se passe. Je n’ai pas cette pression de l’après-Perpignan en cas de résultat négatif. Il faut qu’on continue à travailler dans la sérénité.
Au-delà de Perpignan, il faut qu’on gagne une première fois à l’extérieur pour repartir de l’avant. C’est ça notre objectif. Perpignan, c’est encore plus important parce que c’est un derby. Un résultat positif peut nous relancer, nous remettre la tête à l’endroit et « d’effacer » Clermont.
C’est sûr que c’est difficile, ils vont changer pas mal de choses. Laurent (Labit) est quelqu’un qui travaille beaucoup la dépossession et qui est très bon là-dessus. On a réfléchi à toutes les potentielles stratégies, et nous, on a en a mis une en place on espère qu’elle va fonctionner.
Il affirme sentir ses joueurs très positifs suite à ces vacances d’automne. Extrait:
Je les ai sentis ultra-positifs. Sur la semaine de récupération, on a mis des choses en place. J’ai lu que Bernard devenait entraîneur de l’attaque. Mais il est venu pour animer une séance, changer des choses, comme Fabien Galthié l’avait fait auparavant, ou d’autres personnes avec de l’expérience. Et depuis lundi, on a basculé sur la stratégie avec le staff qui a repris ses fonctions avec ce qui a écrit sur leur feuille de poste.
