Le début de France–Australie n’a pas seulement été marqué par l’intensité sur le terrain. Il a aussi été secoué par une scène forte : Thomas Ramos, visiblement énervé, s’est précipité vers Anthony Jelonch pour le recadrer sèchement.
Une séquence captée par les caméras et immédiatement commentée sur les réseaux.
Habitués du Stade Toulousain, les supporters connaissent déjà cette image : Ramos n’est pas du genre à laisser passer une approximation. Et samedi soir, dans un contexte où les Bleus cherchaient à se rassurer offensivement, l’arrière n’a pas toléré les premières erreurs du pack.
Un coup de colère bien réel… mais pas un conflit
Interrogé après la rencontre en zone mixte, Thomas Ramos a expliqué ce qui s’était passé. Selon lui, ce n’était ni un règlement de compte ni un geste d’humeur isolé, mais la conséquence d’un début de match qu’il a jugé bien trop brouillon.
Voici ce qu’il a déclaré :
« Ça rejoint un petit peu ce que je dis quand on manque de sérieux sur notre jeu. C’est que parfois, on se fait des passes… Sur le moment, je n’ai pas forcément demandé le ballon et je ne comprends pas pourquoi il me fait la passe. Après, ce sont des choses qui se discutent après le match. »
Une mise au point limpide : Ramos reprochait une passe qu’il n’attendait pas et qu’il jugeait dangereuse dans un moment où les Bleus manquaient déjà de précision.
Pourquoi Ramos a réagi ainsi ?
Le début de match avait mis en lumière plusieurs points irritants pour les cadres tricolores : des passes risquées, un manque de structure dans le jeu, une indiscipline qui coûtait du terrain, trop d’improvisation dans les zones chaudes.
Dans ce contexte, Ramos – habitué à être l’un des chefs d’orchestre du système de jeu – a voulu resserrer immédiatement les boulons. Son intervention musclée envers Jelonch est donc apparue comme un rappel à l’ordre plus que comme un clash.
Si le ton est monté, c’est aussi parce que Ramos occupe une place centrale dans le dispositif : gestion du jeu au pied, relance, communication… Il est souvent la voix qui recadre, surtout lorsque la charnière et les avants semblent hésitants.
Ce rôle, il le tient également en club à Toulouse. Ceux qui suivent le Stade Toulousain le savent : Ramos ne laisse jamais passer une erreur technique ou une perte de concentration.
Un moment de tension… vite digéré
Malgré cette scène, les deux hommes ont fini le match sans animosité. Ramos l’a d’ailleurs confirmé : ces discussions ont lieu après les rencontres, à froid, pour éviter que l’équipe ne s’éparpille émotionnellement.
