Le petit tacle de Teddy Thomas adressé à La Rochelle

Depuis plus de trois ans, Teddy Thomas n’a plus porté le maillot des Bleus. Pourtant, l’ailier n’a pas tiré un trait sur l’équipe de France. À 32 ans, il vit une deuxième jeunesse à Toulouse… et n’exclut rien pour la suite.

Le XV de France toujours dans un coin de sa tête

Même si sa dernière apparition remonte à juillet 2021, Thomas reste clair : il veut encore croire à une éventuelle sélection.

L’ailier du Stade Toulousain le répète sans détour via l’AFP :

« Si le niveau me le permet, je serai toujours motivé pour jouer pour mon pays et pour l’équipe de France. Mais ça passera uniquement par des performances de qualité en club ».

Arrivé cet été après Biarritz, le Racing et La Rochelle, Thomas dit avoir retrouvé quelque chose d’essentiel : un cadre stimulant.

« Un souffle frais » à Toulouse

Depuis son arrivée, l’ancien international confie avoir renoué avec un plaisir simple : jouer au milieu de talents mondiaux. Et cela change tout selon lui. « Un souffle frais », « un élan de motivation », explique-t-il, heureux d’avoir enfin coché Toulouse dans sa carrière.

L’environnement du Stade Toulousain, avec ses nombreux internationaux, l’a clairement secoué dans le bon sens : « La chance que l’on a ici à Toulouse, c’est qu’on ne joue pratiquement qu’avec des internationaux, donc le niveau ici est international. Ça me redonne un élan de motivation… Et si mon meilleur niveau me permet d’être en équipe de France, pourquoi pas ! »

Records de vitesse battus : Thomas retrouve du feu dans les jambes

Le week-end dernier, son doublé contre Montauban (7-49) a marqué les esprits. Mais pour Thomas, la plus grande satisfaction est ailleurs : l’intensité des séances toulousaines.

Il l’avoue sans filtre :

« Le rythme des entraînements est beaucoup plus soutenu comparé à ce que j’ai pu connaître auparavant dans les clubs dans lesquels je suis passé, même quand j’étais en équipe de France. […] Je ne vais pas dire que ça me fait retrouver une seconde jeunesse, mais en tout cas, c’est un souffle frais qui me fait beaucoup de bien. »

Voilà

Et les chiffres parlent pour lui. « J’ai 32 ans, mais depuis que je suis ici, j’ai rebattu pas mal de mes records en termes de vitesse. Je suis remonté à 37 km/h assez facilement ».