Après un long vol de nuit et un atterrissage ce lundi midi à Pretoria, l’Union Bordeaux-Bègles entre dans une nouvelle dimension : celle de la Champions Cup. Six mois après son sacre européen à Cardiff, le champion en titre s’apprête à remettre son bouclier en jeu… dans l’un des terrains les plus hostiles du rugby mondial.
Finis les regrets du Top 14, la touche en panne ou les points envolés contre Montpellier (28-24). Place au très lourd : les Bulls, samedi à 16h15.
Ici Gironde fait le point.
Un déplacement préparé depuis… le tirage au sort
L’UBB savait qu’elle devrait affronter l’un des monstres sud-africains dès l’entrée en lice. Et dans une compétition aussi courte qu’impitoyable, aucun retard de mise en route n’est permis.
Le capitaine Maxime Lucu l’a résumé sans détour :
« On est excité de retrouver la compétition. (…) A nous d’aller chercher le positif et ça commence dès samedi prochain. »
L’esprit est clair : tourner la page et repartir au combat.
Pourquoi ce match est (très) dangereux
Le manager Yannick Bru n’a pas pris de pincettes pour prévenir son groupe. Pour lui, Montpellier n’était qu’un avant-goût :
« Y compris la couleur du maillot, les Bulls et Montpellier c’est quand même un ADN similaire avec une mêlée destructrice, énormément de puissance dans le jeu. C’était une première copie. Ce n’est pas suffisant. On ne pourra pas accepter de mourir comme ça à Pretoria. »
Autrement dit : ce qui attend l’UBB pourrait être encore plus violent.
Le club a d’ailleurs déjà connu le piège sud-africain. Il y a deux ans, Bordeaux-Bègles avait perdu (46-40) au Loftus Versfeld avec une équipe remaniée.
Cette fois, les choses seront différentes.
L’UBB aligne enfin son équipe type
Pour la première fois de la saison, l’UBB réunira ses cadres : Tameifuna, Penaud, Bielle-Biarrey, Moefana… Tous seront là pour lancer la défense du titre.
Seules ombres au tableau : les absences dans le pack d’avants (Cazeaux, Bochaton, Gazzotti, Du Preez), qui arrivent au pire moment dans un match où la bataille devant sera décisive.
Cinq jours pour encaisser le choc sud-africain
Les 31 joueurs resteront presque une semaine sur place. Objectif :
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s’adapter à la chaleur de l’été austral,
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garder tout le monde soudé,
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et préparer un combat physique au sommet.
Car à Pretoria, personne ne fait semblant.
