L’Aviron Bayonnais a vécu une soirée aussi stressante que douloureuse samedi contre le LOU. En plus d’un match accroché, le club basque a perdu son demi de mêlée titulaire, Baptiste Germain, victime d’une blessure impressionnante à la cheville gauche.
Une mauvaise nouvelle pour un joueur qui venait tout juste d’enchaîner les grosses performances.
Une scène qui a glacé tout Jean-Dauger
À la 26e minute, lors d’un plaquage, la jambe gauche de Germain s’est retrouvée coincée sous le poids du deuxième ligne Killian Geraci. L’image a immédiatement fait craindre une grosse blessure, tant le demi de mêlée a crié de douleur avant d’être évacué, soutenu par le staff.
Déjà privé de Maxime Machenaud, victime d’une grave blessure au genou droit contre Pau, Bayonne voit donc son deuxième numéro 9 sortir à son tour. Germain, 25 ans, s’est rapidement rendu à l’hôpital avec son épouse pour un premier bilan.
Premières nouvelles… et un espoir
Selon les informations de L’équipe, les radios réalisées samedi soir ont écarté la fracture. La zone touchée n’est pas le genou — ce que redoutaient initialement les supporters — mais bien la cheville gauche.
Quelques minutes après la conférence de presse, Germain est même apparu en béquilles, cheville non bandée, échangeant avec un Grégory Patat visiblement rassuré. Le manager bayonnais estime que la blessure pourrait finalement être « moins grave que prévu ».
Lundi, une IRM viendra confirmer l’ampleur des dégâts. Ce cliché sera déterminant pour connaître la durée d’indisponibilité du joueur.
Un casse-tête à la mêlée
Si le verdict est favorable, l’Aviron ne recrutera pas de joker médical. Pour l’instant, deux options restent disponibles :
– Herschel Jantjies, excellent à l’entraînement mais encore en difficulté en match,
– Baptiste Tilloles, jeune espoir de 19 ans qui a déjà disputé quatre rencontres cette saison.
Mais l’absence éventuelle de Germain serait un vrai coup dur. Il était devenu le numéro 1 dans la hiérarchie, enchaînant les performances solides et gagnant la confiance du staff… ironiquement, quelques semaines seulement après avoir appris qu’il ne serait pas conservé la saison prochaine.
