Bonne nouvelle pour le Stade Toulousain : à l’heure d’aborder la Champions Cup et la réception des Sharks ce dimanche à Ernest-Wallon (16h15), le club récupère l’armada de ses internationaux. Mis en congés après la tournée d’automne et la victoire du XV de France face à l’Australie, les cadres ont réintégré l’entraînement ce lundi.
Julien Marchand, Dorian Aldegheri, Thibaud Flament, Anthony Jelonch et Thomas Ramos étaient tous présents lors de la séance révèle RMC Sport.
Même constat pour les internationaux étrangers Naoto Saito (Japon) et Blair Kinghorn (Écosse), eux aussi opérationnels.
Autre bonne nouvelle : plusieurs joueurs sortent de l’infirmerie.
L’Anglais Jack Willis, touché aux côtes et sorti prématurément lors du match à Montauban, a repris normalement. Alexandre Roumat, forfait le week-end dernier en raison d’un blocage au niveau du cou, est également de retour.
Ces retours s’ajoutent à ceux des internationaux encore présents dans le groupe : Neti, Cramont, Meafou, Ntamack et Gourgues.
Côté absences, Toulouse reste vigilant. Pierre-Louis Barassi et Santiago Chocobares sont encore en phase d’évaluation dans le cadre d’un protocole commotion, rendant leur participation très incertaine pour la réception des Sharks.
Autre point d’inquiétude : la blessure à la main de Matthis Lebel. Sorti dès la première période contre le Racing 92, le meilleur marqueur du Top 14 (8 essais) passe une batterie d’examens. En interne, on espère surtout éviter une opération.
S’il se contente encore de courses, Peato Mauvaka aperçoit enfin le bout du tunnel. Victime d’une rupture des ligaments croisés fin avril, à la veille de la demi-finale de Champions Cup contre l’UBB, le talonneur n’a jamais été aussi proche d’un retour.
D’ici la fin du mois ou tout début du suivant, Mauvaka pourrait refouler les pelouses avec le maillot rouge et noir.
Théo Ntamack, touché à la main, suit également un protocole progressif mais reste éloigné des contacts.
À l’heure d’attaquer la grande compétition européenne, Toulouse retrouve ses forces vives et reconstitue une équipe quasi complète. De quoi aborder la Champions Cup avec ambition… et soulagement.
Les Sharks sont prévenus : le champion de France redevient plus dangereux que jamais.
