
La soirée devait être une fête pour Toulouse, entre l’hommage à Pita Ahki et le retour très attendu d’Antoine Dupont. Mais juste avant la pause, un geste totalement insensé a brutalement changé l’atmosphère.
En pleine zone de ruck, le talonneur du Racing 92 Janick Tarrit a asséné un coup de tête dans le torse d’Efrain Elias, immédiatement plié en deux au sol. Carton rouge direct, sans discussion.
Encore aujourd’hui, personne ne s’explique vraiment ce qui a déclenché l’excès du Racingman.
L’Argentin lui-même semblait décontenancé :
« C’est difficile d’expliquer sa réaction… Je ne lui ai même pas parlé avant ça », confiait Elias en zone mixte.
Au Racing, certains montent au créneau pour défendre Tarrit
Si la faute a choqué, plusieurs Racingmen ont tenté de replacer l’épisode dans un cadre moins condamnatoire.
À commencer par Max Spring, convaincu que le geste n’avait rien de volontaire :
« Je ne sais pas si je suis chauvin, mais pour moi ce n’est pas un rouge… Il n’a pas à mettre ce coup de tête, mais ce n’est pas méchant. Il voulait juste sortir le joueur du ruck ».
Un point de vue partagé par Gaël Fickou, qui connaît Tarrit mieux que personne.
Invité du podcast Rugby Confidential, le centre tricolore a livré une lecture plus nuancée :
« C’est un joueur très agressif, mais il respecte les règles. Il ne fait pas ce genre de fautes d’habitude. Il faut le pardonner ». Et d’ajouter : « C’est évident qu’il n’a pas à faire ça. Ça coûte très cher à l’équipe. Mais c’est quelqu’un de bien. Il a fait des excuses à tout le monde, même à l’arbitre ».
La commission de discipline tranchera
Si la défense de ses coéquipiers vise à apaiser les débats, la sanction pourrait être lourde. La LNR examinera très prochainement le dossier, et le geste de Tarrit — hors du jeu, violent, et à hauteur du buste — coche plusieurs cases des fautes sévèrement réprimées.
Toulouse a fini par dérouler malgré cet incident, mais l’épisode continuera d’alimenter les conversations jusqu’au verdict final.







