
Avec un calendrier allégé et une convention FFR–LNR en voie de finalisation, le XV de France va bénéficier d’une préparation totalement revisitée avant la Coupe du monde 2027. Fabien Galthié l’assure : les joueurs disposeront cette fois d’un cadre optimal pour viser le titre en Australie.
La future convention qui encadrera la relation entre la Fédération française de rugby et la Ligue nationale pour la période 2026-2031 est entrée dans sa dernière ligne droite. Et derrière les discussions techniques se joue une question centrale : comment permettre aux Bleus d’aborder l’Australie dans les meilleures conditions ?
Selon plusieurs acteurs du dossier, l’accord pourrait être officiellement dévoilé d’ici la fin de l’année.
Le sélectionneur s’est d’ailleurs montré clair sur les évolutions majeures attendues. Avec un Mondial programmé du 1er octobre au 13 novembre 2027, la préparation française s’annonce plus souple que celle de 2023.
Fabien Galthié explique que « entre la finale du Top 14 et le début de notre préparation, il y aura un mois de régénération pour les joueurs concernés soit deux semaines de plus qu’en 2023. On aura une vision sur cinq mois entre la fin du Top 14 et la fin de la Coupe du monde, avec un mois de régénération, deux de préparation et deux de compétition maximum, ce qui est notre ambition. »
Ce décalage change tout : la planification sportive repose désormais sur cinq mois complets, du dernier match de Top 14 jusqu’à la fin du Mondial. Le staff imagine une montée progressive :
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un mois de récupération,
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deux mois consacrés à la préparation,
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puis deux mois maximum de compétition, si les Bleus atteignent l’objectif annoncé : le dernier carré.
Autre modification : le retour à une série de trois matches amicaux, contre quatre en 2023. Là encore,
Galthié justifie ce choix :
« On a besoin de jouer pour régler des problèmes et en identifier d’autres […] c’est important de jouer », rappelant qu’il reste d’ici là dix tests du Tournoi (2026 et 2027) et les sept rencontres de la Coupe des nations.
La tournée estivale 2026, elle, continue d’alimenter les discussions : les Bleus doivent enchaîner la Nouvelle-Zélande, l’Australie puis le Japon, avec un premier match programmé seulement une semaine après la finale du Top 14. En 2023, le staff n’avait appelé que cinq finalistes. Une gestion fine au cas par cas pourrait à nouveau être envisagée.
En revanche, deux piliers du fonctionnement actuel devraient être maintenus dans la future convention :
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les rassemblements élargis à 42 joueurs,
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et les deux semaines de préparation garanties avant les grandes compétitions internationales.
Des outils que les staffs précédents n’avaient jamais obtenus, et qui constituent désormais l’un des avantages structurels du XV de France.







