
Le tribunal judiciaire d’Auch a rendu son jugement ce jeudi 4 décembre : le trois-quarts néo-zélandais George Tilsley, passé par le SU Agen et le Stade Toulousain et aujourd’hui sous contrat avec Soyaux-Angoulême, a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme.
Une peine qui pourra être aménagée, mais qui marque une nouvelle étape dans un dossier déjà lourd pour le joueur.
Un passé judiciaire déjà marqué par des violences
Condamné en 2023 pour des violences envers une précédente compagne, Tilsley faisait cette fois face aux accusations de deux autres ex-partenaires.
Toutes ont décrit à la barre un même schéma : un homme dont le comportement se dégrade sous l’emprise de l’alcool, avec jalousie, insultes, coups, étranglements, pressions psychologiques et épisodes de peur extrême. Plusieurs témoignages extérieurs évoquaient également un tempérament violent lorsqu’il est ivre.
Lors de l’audience du 6 novembre, longue de plus de six heures, le joueur — assisté d’une interprète — avait nié toute violence physique, reconnaissant uniquement des infidélités qui auraient entraîné selon lui de « simples disputes ». Son avocat avait insisté sur l’absence de preuves médicales et sur le manque de témoignages directs des faits reprochés.
Des faits jugés graves et répétés
La procureure avait, elle, mis l’accent sur la gravité et la répétition des violences décrites, ainsi que sur les séquelles psychologiques laissées aux victimes. Elle avait requis deux ans de prison, dont un an avec sursis probatoire, une orientation suivie par le tribunal.
Obligation de soins et indemnisation des victimes
En plus de la peine d’emprisonnement, Tilsley devra suivre une obligation de soins, participer à un stage dédié aux violences intrafamiliales et indemniser les victimes.
L’aménagement de la partie ferme sera étudié ultérieurement.







