La Fédération géorgienne de rugby pourrait vivre un tournant majeur dans les mois à venir. Alors que le sélectionneur actuel, Richard Cockerill, apparaît fragilisé, les dirigeants auraient déjà identifié leur priorité pour lui succéder : Pierre-Henry Broncan, aujourd’hui manager de Brive.
Un intérêt qui monte depuis plusieurs mois
Selon Midi Olympique, le technicien français, qui avait déjà goûté au très haut niveau en accompagnant Eddie Jones avec l’Australie lors de la Coupe du monde 2023, figure tout en haut de la short-list géorgienne.
Depuis janvier 2024, la sélection est dirigée par l’Anglais Richard Cockerill, passé notamment par Toulon et Montpellier. Mais ces derniers mois, la Fédération n’a pas caché sa déception, au point d’envisager un changement.
Malgré une tournée d’automne correcte — victoires contre les États-Unis et le Canada, défaite face au Japon — la position de Cockerill reste fragilisée. À en croire l’entourage de la sélection, l’ancien manager des Tigers n’a pas pleinement convaincu. Certains dirigeants auraient même estimé depuis longtemps que Broncan est le profil idéal pour emmener les « Lelos » vers la Coupe du monde 2027.
Broncan en fin de cycle à Brive
La situation contractuelle du technicien pourrait favoriser un départ. Son engagement avec Brive court jusqu’en juin, et son avenir en Corrèze ne devrait pas s’écrire au-delà : il est déjà acquis qu’il ne prolongera pas au CABCL. L’occasion pourrait donc être parfaite pour un retour à l’international.
Les dirigeants géorgiens auraient même envisagé de le faire venir dès début 2026. Mais cette option s’est refermée lorsque Broncan est récemment revenu sur le banc briviste. Après une première partie de saison compliquée, la présidence du CABCL l’a rappelé au poste de manager pour remplacer David Darricarrère. Il a accepté, lors de la dernière pause en Pro D2, avec un effet immédiat : une victoire contre Colomiers pour son retour.
Pas de libération avant juin
Si la Géorgie rêvait d’une arrivée anticipée, elle devra attendre. Broncan s’est engagé auprès de Brive jusqu’à la fin de la saison et ne sera pas disponible avant la fin juin. Pas de quoi refroidir l’intérêt géorgien, qui voit en lui l’un des meilleurs spécialistes français pour structurer un projet international.
La question reste désormais simple : Broncan se laissera-t-il séduire par l’opportunité de prendre les rênes d’une nation en pleine ambition ?
