
Le troisième ligne de l’Aviron Bayonnais, Alexandre Fischer s’est confié dans les colonnes de Midi Olympique.
Ce-dernier explique pourquoi il a décidé de quitter Clermont pour Bayonne, l’été dernier. Extrait:
C’était assez simple. J’étais en fin de contrat avec Clermont et l’ASM m’a proposé un an de plus. Bayonne, qui était intéressé par mon profil, m’a proposé de venir visiter les installations. J’ai discuté avec Grégory Patat, le président Philippe Tayeb, les installations m’ont plu et le club m’a proposé un contrat de trois ans. Je n’ai pas trop réfléchi et je me suis lancé.
Je n’étais pas trop au courant, mais Grégory Patat me suivait depuis le moment où il entraînait les espoirs de La Rochelle.
Il ne regrette en aucun cas sa décision. Extrait:
Je suis très content d’avoir signé à Bayonne. Nous avons un groupe super, on s’entend tous bien et ça se ressent sur le terrain, malgré le fait qu’on a du mal à voyager. Je connais bien la région grâce à ma copine qui vient d’ici. Elle m’a fait découvrir pas mal de trucs et je me suis laissé porter avec la plage, les bons petits restaurants…
Il l’affirme : le fait que sa compagne vienne du Pays Basque n’a pas été un élément qui a pesé dans sa décision. Extrait:
Non, pas vraiment. Elle se sentait bien aussi sur Clermont.
Il est d’ailleurs satisfait d’avoir retrouvé plusieurs anciens Clermontois du côté de Bayonne. Extrait:
Ça a facilité mon intégration ! Arthur Iturria joue devant, j’ai commencé avec lui à Clermont en 2019. Il m’a beaucoup aidé sur la touche. Je suis très proche de Cheikh Tiberghien. J’ai joué avec Camille Lopez et Nick Abendanon. Ils m’ont aidé pour que je puisse me sentir le mieux possible dans l’équipe et sur le terrain.
Il ne cache pas avoir eu peur au moment de débuter sa saison avec Bayonne. Extrait:
Je vous avoue qu’après 13 ans à Clermont, j’appréhendais un peu le renouveau, le fait de recommencer tout depuis le début. Quand tu arrives dans un club, il faut prouver, c’est une remise en question. Je stressais beaucoup, mais tout le monde m’a mis dans de bonnes conditions. J’aimerais augmenter mon niveau, car tout n’est pas parfait. J’espère que ça viendra vite pour aider au maximum l’équipe.
Je suis de nature assez stressé. Je stressais pour savoir si j’allais faire de bons matchs, si j’allais être à la hauteur de ce nouveau club.
Il explique ensuite pourquoi le jeu de Bayonne est différent de celui de Clermont. Extrait:
Ici, c’est plus ouvert. À Clermont, c’était plus refermé, on utilisait beaucoup les avants, on faisait beaucoup de mauls. J’ai eu la chance de jouer ici plusieurs fois, notamment à deux reprises l’an passé. Bayonne est une équipe assez rude, joueuse. C’est ce qui m’a plu ! Elle ne connaissait pas trop le haut niveau et, au fil des années, elle s’est développée et se maintiendra là-dedans.
Il évoque également l’ambiance qui règne autour de l’équipe. Extrait:
Il y a une atmosphère assez spéciale. À Clermont, c’était aussi le cas, avec la ferveur des supporters, le bruit. Ça fout la chair de poule et ça te donne envie de te surpasser.







