
Le trois-quarts polyvalent de Montpellier, Thomas Darmon va débuter au poste d’arrière, ce samedi contre le Black Lion, en Géorgie, à l’occasion de la première journée de la Challenge Cup.
Très peu utilisé depuis le début de la saison, Thomas Darmon explique être très motivé à l’idée de débuter ce match.
Il s’est confié via Midi Libre. Extrait:
Motivé. Envie de bien revenir. Et après, je ne me prends pas la tête. Je prends les matchs les uns après les autres. Le plus important, c’est maintenant, c’est essayer de faire un bon match ce week-end. Et peut-être, j’espère, rejouer la semaine après.
Il avoue traverser une période délicate avec de nombreuses blessures, ces derniers mois. Extrait:
Ce n’est pas facile. Après, j’ai envie de te dire, c’est la vie d’un sportif de haut niveau. Tu peux être très vite en haut et très vite en bas. Moi, je l’ai vécu. En quelques mois, ça a été une grosse descente, alors que j’étais au plus haut. Ce n’est pas évident. Le plus important, c’est d’en sortir grandi, trouver des solutions.
Il ne le cache pas : la communication avec le staff est parfois coupée. Extrait:
Quand tu ne joues pas, c’est bien de savoir pourquoi tu ne joues pas, d’avoir une communication avec le staff. Ce n’est pas toujours le cas. Mais c’est normal, ils ne peuvent pas voir tous les mecs. Ce staff-là, quand même, fait l’effort. Ça, c’est bien.
En fin de contrat avec le MHR au mois de juin, il ne sait pas de quoi sera fait son avenir. Extrait:
Écoute, je fais avec. Comme je l’ai dit, je prends les matchs les uns après les autres. Malheureusement, les blessures, ce sont des choses que tu ne contrôles pas. Il faut savoir l’accepter, ce n’est pas simple. Au début, je me rendais fou. Quand tu te blesses, tu te dis que ce n’est pas normal. Au final, j’ai appris qu’il fallait l’accepter pour pouvoir se concentrer sur d’autres choses.
En début de carrière, j’aurais eu plus de mal à relativiser. Là, j’ai beaucoup de matches derrière moi (130). Je sais de quoi je suis capable, vu que je l’ai déjà prouvé dans le passé. Donc, en soi, j’ai juste à revenir à ce niveau-là, faire le travail et continuer à bosser dans mon coin. Il n’y a pas de raison.
Physiquement, je ne me sens pas moins fort qu’avant. Au contraire, même. Après, l’aspect confiance joue. Quand tu es jeune, les entraîneurs peuvent se dire : « Il est jeune, il va progresser ». Quand tu es confirmé, ils ne disent plus ça. Et il y a des jeunes qui poussent derrière toi.







